/

Les conditions du prêt octroyé à l’entreprise 3B Fibreglass via la Société régionale d’investissement de Wallonie (SRIW)

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 213 (2023-2024) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 04/01/2024
    • de LIRADELFO Julien
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Il nous revient qu'un prêt a été octroyé à la société 3B Fibreglass via la SRIW.

    Monsieur le Ministre pourrait-il donner les conditions de ce prêt ?

    Existe-t-il des clauses de garantie d'emploi ? Si oui, quelles sont-elles ? Si non, pourquoi ?
  • Réponse du 26/01/2024
    • de BORSUS Willy
    WE (ex-SRIW) a accordé un prêt de 30 millions d’euros en mars 2022 dans le cadre de l’arrivée de l’actionnaire Artek, groupe industriel, intéressé au développement de l’activité afin de sortir d’une situation particulièrement compliquée

    La reprise par Artek a été faite pour 1 euro symbolique, mais s’accompagnait d’un refinancement du prêt qui avait été accordé à 3B Fibreglass par l’ancien actionnaire indien Ultratech.

    Ce refinancement a été pris en charge par WE (ex-SRIW) à hauteur de 30 millions d’euros et par Artek à hauteur de 120 millions d’euros.

    Le prêt de 30 millions d’euros octroyé par WE est assorti des modalités suivantes :
    - gage en premier rang sur les alliages ;
    - subordination du prêt d’Artek au prêt de WE ;
    - obligation pour le groupe 3B Fibreglass de maintenir son principal siège d’exploitation à Battice.

    Dans le cadre de ce prêt, WE a des contacts réguliers avec le management de la société et l’actionnaire indien, mais la position de WE est celle d’un créancier, et la gestion de la société relève entièrement de son actionnaire.

    La rentabilité retrouvée de la société est aujourd’hui menacée par la concurrence d’acteurs à capitaux chinois, ce qui a amené la société à prendre diverses mesures de productivité, notamment en termes de réduction du volume de l’emploi. La situation est complexe, et un retrait de WE entrainerait sans nul doute des difficultés de différents ordres pour le site de Battice, plus importantes que les difficultés actuelles.

    Nous restons donc, avec WE, très attentifs à l’avenir de cet acteur important en Wallonie.