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Le débardage au cheval

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 235 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 10/01/2024
    • de LENZINI Mauro
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Comme le sait Madame la Ministre, il est nécessaire de rendre la forêt wallonne plus résiliente face aux changements climatiques.

    Le débardage au cheval s'inscrit dans cet objectif, cette pratique permettant un meilleur respect du sol forestier étant donné la différence de poids entre le cheval et l'engin mécanique.

    Malheureusement, cette profession est en grande pénurie. Les chiffres rapportés das le rapport de l'ASBL Meneurs sont effrayants. Aujourd'hui, en Wallonie, seulement 20 personnes travaillent dans ce secteur. Il y a 30 ans, on comptait 250 professionnels.

    Au-delà du rapport précité, des passionnés se fédèrent et militent pour remettre le débardage au cheval au cœur des pratiques sylvicoles. Les bienfaits de cette pratique pour la nature ne sont plus à démontrer. De plus, il est important de sauvegarder un tel savoir-faire.

    Madame la Ministre avait mentionné dans une question orale le manque de professionnels correctement formés dans cette filière. Qu'en est-il de la formation ?

    La filière doit être soutenue pour être relancée. Où en sont les travaux concernant les demandes de financement pour la redévelopper ?
  • Réponse du 07/03/2024
    • de TELLIER Céline
    Le rapport de l’ASBL Meneurs montre en effet la grande précarité des débardeurs au cheval et le besoin de soutien de cette filiale.

    Je suis consciente de l’importance et de la pertinence du débardage au cheval par rapport à ses impacts réduits sur le sol ou sur la végétation.

    Afin de revaloriser cette technique douce d’exploitation, il a été décidé d’octroyer des subventions à l’ASBL Meneurs ainsi qu’au CECT (Comité européen du cheval de travail) afin de mettre en place un plan de développement de la traction animale en Région wallonne.

    Via cette subvention, l’ASBL Meneurs développera des formations scolaires et fournira des conseils aux gestionnaires de bois privés ou publics. L’ASBL rédigera également une charte du bon entretien et de la bonne utilisation des animaux de travail.

    Les actions du CECT viseront à encourager les utilisations des chevaux en milieu urbain via des journées de présentation aux communes, mais également par des démonstrations lors d’événements.