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Le développement de l’offre d’endroits de camps pour l’été 2024

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 101 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 23/01/2024
    • de GOFFINET Anne-Catherine
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    L'organisation des camps s'anticipe, en raison de la pénurie d'endroits de camps liée au succès des mouvements de jeunesse et aux changements des rythmes scolaires (concentration sur huit semaines – au lieu de dix – des vacances scolaires d'été).

    Dès octobre 2023, les mouvements de jeunesse sonnaient l'alerte pour l'été 2024. Les responsables des mouvements de jeunesse étaient déjà en recherche de lieux d'accueil, mais ils rencontraient des difficultés pour en trouver, et ils devaient aussi faire face à une augmentation des prix. L'an dernier, certains camps ont été annulés par leurs animateurs, faute d'endroit adapté. Qu'en sera-t-il cette année ?

    Les moyens que Madame la Ministre a investis afin de préparer la saison 2024 (600 000 euros mobilisés à titre de subvention exceptionnelle), et le travail de mobilisation en partenariat avec des structures comme l'ASBL « Atouts camps », la Fédération wallonne de l'agriculture ou Accueil champêtre en Wallonie ont-ils aujourd'hui porté leurs fruits ? Ces trois structures devaient contacter leurs membres – agriculteurs ou propriétaires ruraux – afin de les sensibiliser pour la création d'endroits de camps et surtout les informer et les rassurer par rapport aux implications et avantages liés à l'accueil des mouvements de jeunesse. Ce travail permet-il aux mouvements de jeunesse de trouver plus facilement un endroit de camp pour l'été 2024 ? De nouveaux courriers ont-ils été envoyés dans les communes, pour continuer à les solliciter en vue de trouver des endroits de camps ?

    Quelles sont les pistes pour développer une offre pérenne d'endroits de camp et une diversification des lieux à proposer aux jeunes pour faire face à cette pénurie d'endroits de camp sur notre territoire wallon ?

    Pour coordonner les acteurs, un GT « Camps et mouvements de jeunesse » avait été mis en place sur décision de la CIM Jeunesse du 28 juin 2022. Celui-ci s'était réuni en mars 2023. Ce GT est-il toujours actif ? En effet, la FWB est également impliquée ! Des réunions se sont-elles récemment tenues en vue d'anticiper les camps de cet été ?

    Dans ce cadre, des enseignements ont-ils été tirés de la situation connue l'année passée ? Quelles sont les initiatives envisagées ?

    Enfin, ne conviendrait-il pas de prendre des contacts avec ses homologues flamands, en vue de créer des endroits de camp aussi en Flandre, sachant que les Flamands viennent la plupart du temps en camps en Wallonie, et qu'ils investissent les endroits de camp dès le début du mois de juillet, bloquant ainsi une période précieuse pour les Wallons qui, eux, ne démarrent qu'après le 6 juillet.
  • Réponse du 14/02/2024
    • de DE BUE Valérie
    Tel que déjà mentionné, mes collègues et moi-même continuons à travailler de concert afin de trouver des solutions au manque d’endroits de camps.

    Comme l’honorable membre le souligne, je soutiens fortement le secteur, tant en subventions qu’en travail de partenariat avec les des structures comme l'ASBL « Atouts camps », dont une des missions est la recherche de lieux de camps, avec la Fédération wallonne de l'agriculture ou encore avec Accueil champêtre en Wallonie.

    Suite à l’appel à projets lancé en 2023, plus de 80 endroits de camp devraient être labellisés par Atouts Camps dans les 2 années à venir, comme prévu dans le règlement de cet appel. De plus, le CGT a pris contact avec l’ASBL Accueil champêtre en Wallonie (ACW) qui confirme avoir contacté ses membres afin de les sensibiliser à la création d’endroits de camp et les informer sur les implications et les avantages liés à l’accueil de mouvements de jeunesse.

    Je tiens à souligner que les actions mises en œuvre en 2023 ont permis à presque tous les mouvements de jeunesse de trouver un endroit de camp pour accueillir leurs animés l’été dernier.

    J’estime donc que la mission de recherche de nouveaux endroits de camps est couverte par ces subventions - de fonctionnement donc récurrentes, mais également exceptionnelle - pour pallier le problème qu’elle soulève. Je leur fais confiance pour mener à bien cette mission et je ne pense pas utile de me substituer à leur rôle.

    Quant aux mouvements de jeunesse, ils sont parfaitement conscients de l’utilité de diversifier les lieux à proposer aux jeunes. Une des premières pistes identifiées étant de l’accroissement du nombre de lieux d’endroits de camps, dont le développement de ceux sis dans les provinces du Hainaut et du Brabant wallon.

    J’ai pleine confiance dans le travail conjoint d’Atout camps et des mouvements de jeunesse, afin d’augmenter le nombre d’endroits disponibles. Cette confiance se manifeste d’ailleurs par un soutien financier plus important, tel qu’elle l’a soulevé dans sa question.

    En ce qui concerne le groupe de travail « Camps et mouvements de jeunesse », mis en œuvre sur décision de la CIM Jeunesse du 28 juin 2022, celui-ci se poursuit. Le groupe de travail « camps » est donc toujours actif et ses travaux se basent sur les enseignements des situations problématiques antérieures.

    Pour rappel, ce GT vise à coordonner les actions à mener, avec mes collègues régionaux ou les représentants d’autres niveaux de pourvoir. Les compétences en la matière et les soutiens étant partagés, le résultat résultera d’un faisceau cohérent d’actions ; ce que ce GT met en œuvre.

    Ce GT s’est réuni le 23 janvier dernier pour faire l’état des lieux de ce qui a déjà été mis en place par les différents gouvernements afin de soutenir les camps d’été. Au-delà de l’état des lieux, le GT a envisagé des actions coordonnées au-delà des frontières linguistiques pour permettre un meilleur accueil de tous les camps. Je reviendrai ultérieurement avec les données concrètes, une fois celles-ci reçues.

    Nous continuons donc à travailler de concert à la sensibilisation de propriétaires ruraux quant au besoin d’endroits de camp pour nos jeunes.