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L'origine potentielle de la pollution aux PFAS à Chièvres liée à une ancienne décharge

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 245 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 23/01/2024
    • de PECRIAUX Sophie
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Les investigations sur l'origine de la pollution aux PFAS dans notre eau, notre air et plus largement dans notre environnement continuent en ce début d'année 2024.

    De nouvelles pistes sont souvent évoquées et, avec elles, la nécessité d'en vérifier la véracité. Récemment, un collectif citoyen appelé « SOS Notre Santé» s'est penché sur la pollution aux PFAS à Chièvres. S'ajoute aux soupçons portés sur la base militaire du coin une forte suspicion de pollution en provenance du lieu-dit de « La Pannerie  », ancienne décharge où était pratiqué l'enfouissement des déchets.

    La première chose qui interpelle est que cette décharge n'est pas reprise dans la Zone d'investigation prioritaire (ZIP). Or le site se trouve dans une Zone de Prévention de prise de l'Eau IIb qui fait référence à une zone à l'intérieur de laquelle une pollution transportée par l'eau souterraine pourrait atteindre le captage en moins de 50 jours.

    Au sein de cette zone IIb, les centres d'enfouissements ne sont pas autorisés. Pourtant des Zones d'investigation prioritaires ont été définies sur les localités de Chièves, Feluy et Nimy dans le but de poursuivre l'enquête sur la pollution aux PFAS.

    Madame la Ministre confirme-t-elle que la zone où se situe cette ancienne décharge, le lieu-dit de « La Pannerie », n'est pas reprise dans une ZIP ?

    Est-il envisagé d'inclure le site dans une de ces zones ?

    S'agit-il d'un oubli, le lieu n'étant pas de notoriété publique ou d'une décision motivée ?
    Si c'est le cas, quelles en sont les motivations ?

    Autre point qui pose la question, le Lixiviat pointé du doigt par le collectif SOS Notre Santé. Ce « jus » est un concentré de substances toxiques provenant de la percolation de l'eau de pluie dans le sol pollué.

    Madame la Ministre dispose-t-elle d'informations confirmant ou infirmant l'hypothèse de la présence de Lixiviat sur le lieu-dit de « La Pannerie » ?

    Dans le cas contraire, une étude va-t-elle être menée afin de vérifier les soupçons portés par le collectif SOS Notre Santé ?

    S'il est vrai qu'un tel jus existe, la dépollution du site semble nécessaire et inévitable pour remédier à ce problème, ce qui me pousse à demander à Madame la Ministre si la dépollution du site est envisagée.

    Enfin, il me semble que la question centrale dans ce dossier est de savoir s'il existe un lien de cause à effet entre Lixiviat et pollution aux PFAS.