/

Le réseau des cavités souterraines d'intérêt scientifique (CSIS)

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 251 (2023-2024) 1

1 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 24/01/2024
    • de ROBERTY Sabine
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Le milieu souterrain, qu'il soit d'origine naturelle ou anthropique, est d'une richesse incroyable. Ces sites naturels méritent qu'on les protège, mais également que l'on puisse étudier leurs caractéristiques tout à fait particulières.

    Au vu de la richesse, mais aussi de la vulnérabilité du milieu souterrain, un statut de protection spécifique a été créé pour la Wallonie : les cavités souterraines d'intérêt scientifique (CSIS).

    Ce réseau CSIS a donc pour objectif de protéger un certain nombre de cavités naturelles ou artificielles d'après certains critères, tels que par exemple la présence d'espèces spécifiques ou de formations géologiques.

    La gestion de ces sites a été confiée à un comité pluridisciplinaire qui est notamment chargé de favoriser la recherche et la défense des intérêts de conservation de ces sites.

    Dans les faits, il semble que ce comité se regroupe peu et que les mesures de conservation appliquées se limitent souvent à fermer l'accès à ces sites. Se pose également la question des sites qui ne sont pas repris parmi le réseau CSIS et qui pourtant mériteraient également d'être protégés.

    Par ailleurs, si d'autres statuts de protection qui ne sont pas spécifiques aux cavités qui existent, ils ne s'adaptent pas toujours aux spécificités des milieux souterrains.

    Madame la Ministre peut-elle revenir sur la gestion actuelle du réseau de CSIS ?

    Confirme-t-elle que les comités chargés de la gestion de ces sites ne se réunissent pas suffisamment ?

    Quelles sont précisément leurs missions ?

    Ont-ils des objectifs de résultats définis ?

    Une analyse de ce statut de protection spécifique a-t-elle été réalisée ?

    Comment améliorer la protection de ces sites ?

    Quelle place occupe cette question dans sa réflexion sur la révision de la loi sur la conservation de la nature ?