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Le dialogue stratégique sur l’avenir des systèmes alimentaires de l’Union européenne

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 298 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 02/02/2024
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    La présidente de la Commission européenne a lancé un « dialogue stratégique » entre les organisations agricoles et les décideurs de l'Union européenne, en réponse aux manifestations et au mécontentement des agriculteurs.

    Ce dialogue vise à aborder des questions telles que le revenu des agriculteurs, la qualité de vie dans les zones rurales, l'agriculture durable, l'innovation et la compétitivité du système alimentaire de l'Union européenne. Les manifestations des agriculteurs ont mis en lumière des préoccupations telles que la concurrence étrangère, la surrèglementation domestique, les accords de libre-échange et les politiques environnementales.

    Le dialogue prévoit la participation de 27 parties prenantes, et bien que des actions immédiates ne soient pas l'objectif principal, l'accent est mis sur l'adoption d'une vision à long terme pour le secteur agroalimentaire.

    Comment le Gouvernement wallon envisage-t-il de participer au dialogue stratégique entre les organisations agricoles et les décideurs de l'Union européenne, lancé par la présidente de la Commission européenne, afin de représenter les intérêts des agriculteurs wallons ?

    Quelles sont les principales préoccupations des agriculteurs wallons en matière de revenu, de qualité de vie dans les zones rurales, d'agriculture durable, d'innovation et de compétitivité du système alimentaire, et quelles mesures le Gouvernement wallon compte-t-il prendre pour y répondre ?

    Y a-t-il des études et des rapports d'informations concernant ces problématiques ?

    Comment le Gouvernement wallon compte-t-il aborder les questions de concurrence étrangère et de surrèglementation domestique, qui ont été soulevées par les agriculteurs dans le cadre du dialogue stratégique avec l'Union européenne ?

    Quelles sont les attentes du Gouvernement wallon concernant le dialogue stratégique et quelles actions concrètes le Gouvernement prévoit-il de prendre pour promouvoir les intérêts des agriculteurs wallons et assurer un avenir durable pour le secteur agroalimentaire en Wallonie ?
  • Réponse du 27/02/2024
    • de BORSUS Willy
    La Commission européenne a lancé officiellement son dialogue stratégique sur l’avenir de l’agriculture avec une première réunion d’une trentaine de parties prenantes (organisations agricoles, coopératives, ONG, institutions financières, chercheurs, et cetera) le 25 janvier 2024.

    Les invitations ont été envoyées le 18 janvier et les débats ont été présidés par le Professeur Peter Strohschneider qui avait déjà présidé la Commission pour l’avenir de l’agriculture du Gouvernement fédéral allemand.

    Ont été, entre autres, conviés le Copa-Cogeca (organisations et coopératives agricoles de l’UE), le Ceja (jeunes agriculteurs), IFOAM (bio), FoodDrinkEurope (industrie agroalimentaire), Eurogroup for Animals, Slow Food, le Bureau européen de l’environnement (EEB) et l’Université de Wageningen.

    Dans un communiqué du 19 janvier, le Copa-Cogeca a prévenu que ce dialogue devra se concentrer sur la compétitivité et les revenus des agriculteurs ainsi que sur la cohérence des politiques agricoles de l'UE. Cette réaction n’a pas été pas du goût de la Commission européenne : son porte-parole en charge de l’agriculture s’est dit « perplexe » alors que le Copa et la Cogeca ont tous les deux été invités en amont de l’initiative à « définir le cadre du débat ». Le Ceja, WWF, EEB notamment, ont insisté sur la nécessité d'écouter toutes les voix.

    La Belgique, ainsi que les autres États membres, a rappelé lors du Conseil AGRI de janvier l’importance d’impliquer les États membres dans le processus de consultation.

    Le rapport visera à alimenter les discussions actuelles sur la PAC, la révision à mi-parcours de celle-ci, ainsi que la PAC post-2027.

    Le rapport visera également à alimenter le prochain cadre stratégique de la Commission 2024-2029.

    Pour le surplus, je me permets de renvoyer l’honorable membre aux réponses que j’ai données aux différentes interpellations et questions orales abordant cette problématique, lors des séances de la Commission des 6 et 20 février, de même qu’aux réponses que j’ai données lors de la séance plénière du 21 février 2024.