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Les demandes de modification du projet des TEC sur la N90 formulées par la Ville de Mons

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 389 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 06/02/2024
    • de GALANT Jacqueline
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    J’avais interpellé Monsieur le Ministre sur le projet de réaménagement de la N90 à Mons mené par les TEC. Comme je l'avais indiqué, ce projet n'a pas du tout été concerté et l'enquête publique a eu lieu durant les vacances de Noël.

    Résultat des courses : les citoyens se sentent grugés et différents groupes politiques ont déposé des solutions alternatives sur la table du conseil communal.

    De son côté, la Ville de Mons par la voix de son échevine de la mobilité demande des changements également, mais aussi des engagements. La Ville demande le renforcement de l'offre de bus, la création d'un park and ride, l'étude de feux intelligents à la place de la suppression d'une de circulation et le réaménagement du carrefour place de Flandre extrêmement accidentogène.

    Pourrait-il nous expliquer comment ce projet a-t-il été mis sur pieds ?

    Comment justifie-t-il que la Ville de Mons ne semble visiblement pas avoir été associée à cette réflexion ?

    Dans ce type de dossier, la communication est essentielle. Quelles consignes donne-t-il à ses services afin d'éviter ce type de quiproquo ?

    Comment faire pour augmenter l'adhésion de la population à ces projets ?
  • Réponse du 07/02/2024
    • de HENRY Philippe
    Je suis d’accord avec l’honorable membre, la communication est essentielle et comme j’ai déjà pu le lui dire il y a moins d’un mois devant cette même instance, la concertation entre l’ensemble des parties prenantes a bien eu lieu.

    La mise en œuvre de ce projet a fait l’objet d’une étude préalable menée par la Région et la Ville de Mons, et ce bien en amont. Elle a été clôturée en 2016. Il a également été inscrit au plan communal de mobilité de la ville de Mons en 2020.

    Le projet actuellement à l’instruction du permis fait suite à cette étude préalable, des budgets ayant été affectés sur le plan infrastructures et mobilité pour tous.

    La concertation préalable implique plusieurs parties.

    Les services de la ville de Mons, du SPW-MI en tant que gestionnaire de voirie, du SPW-MI Audit de Sécurité routière et finalement du SPW-MI Stratégie des Carrefours y ont été associés depuis 2022. En complément, la Police de Mons, le Gracq, Atingo et la HelHa, Haute École hennuyère, ont également été sollicités.

    Il est à noter que :
    • une étude spécifique de mobilité a été réalisée en plus des études techniques ;
    • les carrefours à feux « Place de Flandre », « St Fiacre » et de « la Bascule » seront revus en collaboration avec le SPW ;
    • les feux dits « intelligents » et la réduction de bandes évoquées sont déjà repris dans l’étude spécifique et font l’objet d’une argumentation ;
    • les feux seront complètement revus dans le cadre des travaux.

    À propos de la demande de permis, celle-ci a respecté les prescrits légaux. Elle a été déposée en juin 2023 et le dossier, réputé complet en octobre 2023, a ensuite suivi son cours.

    Afin d’avoir toutes les garanties possibles vis-à-vis de la population locale, c’est à la Ville qu’il appartient de procéder à l’enquête publique et de respecter les délais afférents aux procédures d’instruction de permis.

    Pour conclure, je lui dirai que la concertation citoyenne est au cœur de mon action politique et ce projet n’y fait pas exception !