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La sécurité routière aux abords de l’Institut Saint-André à Ramegnies-Chin (Tournai)

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 124 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 15/02/2024
    • de AHALLOUCH Fatima
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Un collectif de citoyens se mobilise actuellement et fait circuler une pétition visant à obtenir la mise en « zone 30 » des abords de l'Institut Saint-André à Ramegnies-Chin.

    L'institut dispose de deux accès extérieurs, l'un par la rue d'Allain, sécurisé, et l'autre sur la RN50 à hauteur du 57 chaussée de Tournai, limitée à 70 km/h sur cette portion.

    L'institut Saint-André dispense un enseignement secondaire général, et chaque jour 40 à 60 piétons et cyclistes se retrouvent face à la chaussée de Tournai. Il semblait acquis que les abords de toutes les écoles seraient en « zone 30 », mais il reste encore dans les faits quelques points non réglés.

    Avez-vous eu des échos de cette situation et des demandes des riverains, des parents d'élèves et de l'établissement ?

    Quel est le regard de Madame la Ministre sur cette situation ?

    Des aménagements, ou tout du moins des études de faisabilité, sont-ils prévus à ce jour ?
  • Réponse du 18/03/2024
    • de DE BUE Valérie
    Je me permets de rappeler que l’aménagement, l’entretien et l’exploitation des voiries régionales relèvent des compétences de mon collègue en charge des Infrastructures routières, le Ministre Philippe Henry.

    Lors de la CPSR du 16 décembre 2021, les différentes parties ont convenu des mesures à réaliser dans l’ordre suivant :

    1° l'aménagement d'un îlot refuge en saillie en terre-plein central à hauteur du passage piéton du second accès de l'institut Saint-André et le placement d'un séparateur physique entre la piste cyclable et la chaussée ;

    2° l'examen et l'harmonisation des régimes de vitesse de la section de la N50 entre l'échangeur de Froyennes et Ramegnies-Chin ;

    3° le cas échéant, envisager éventuellement le placement d'un radar permanent en conformité avec la réglementation en la matière.

    Tout comme l’honorable membre, je déplore que la première étape, nécessaire pour la réalisation des deux autres, ne soit toujours pas réalisée.

    J’ai adressé le 24 janvier un courrier à mon Collègue le Ministre Henry pour attirer son attention sur cette problématique et solliciter sa diligence sur cette situation. Je l’ai également interrogé sur les raisons de ce retard ainsi que sur le calendrier d’intervention prévu. Je n’ai, à ce jour, reçu aucune réponse de sa part.

    Toutefois, afin d’avancer sur les 2 autres points, j’ai demandé que me soit transmis un rapport d’examen des limites de vitesse de la section de la N50 entre l'échangeur de Froyennes et Ramegnies-Chin.

    Pour des raisons de cohérence, une réduction de la limite de vitesse ne peut se matérialiser avant les aménagements convenus. En revanche, il est tout à fait possible qu’elle se fasse concomitamment à la réalisation des aménagements convenus. Il n’y a pas d’obstacle à procéder de la sorte.

    Pour son information, une nouvelle CPSR a eu lieu ce lundi 19 février. Les différentes parties ont été informées de l’avancement du cahier des charges. Elles se sont également concertées sur les aménagements et la réduction de la limite de vitesse à hauteur du passage piéton de l'Institut Saint-André sur la N50 à Ramegnies-Chin. J’ai demandé à un membre de mon Cabinet de s’y rendre pour prendre connaissance des différents points de discussion.

    Il ressort que l’arrêt de bus qui est matérialisé sur la N50 n’est actuellement pas desservi. Dès lors, ce second accès est fréquenté uniquement par des véhicules en sortie du site de l’institut et par des cyclistes sans traverser la N50.

    Afin d’organiser au mieux ce second accès et revoir sa configuration, il a été demandé à l’institut de fournir son plan d’accessibilité et de déplacements scolaires. En effet, les différentes parties souhaitent privilégier l’accès principal de la rue d’Allain, qui est une zone 30 abords d’école. Le carrefour entre la N50 et la rue d’Allain demeure le lieu prioritaire d’échanges et de traversées des piétons et des cyclistes. Le cas échéant, un dépose-minute pourrait être développé à ce carrefour.

    Dès que l’institut aura fourni son plan de déplacements scolaires, les acteurs se concerteront une nouvelle fois pour examiner l’avenir de ce second accès de l’institut et des aménagements à proximité immédiate du carrefour entre la N50 et la rue d’Allain dont les feux de signalisation seront renouvelés très prochainement.

    Je ne doute pas que ces différentes mesures se concrétiseront enfin prochainement, qu’elles répondront aux préoccupations légitimes soulevées et qu’elles amélioreront la sécurité routière à cet endroit.