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L’installation de câbles sous les trottoirs pour le rechargement des véhicules électriques

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 414 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 19/02/2024
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    La Commune de Villers-la-Ville, dans le Brabant wallon, propose une solution innovante pour faciliter le rechargement des véhicules électriques pour ses habitants.

    Il s'agit d'installer des dalles creuses dans les trottoirs, recouvertes de caoutchouc, qui accueillent les câbles de rechargement. Ce service, réalisé par les services communaux sur demande et moyennant un coût entre 350 et 450 euros le mètre courant, permet un raccordement discret et sécurisé des véhicules électriques sans entraver la circulation sur le trottoir.

    Cette solution répond à un besoin actuel alors qu'aucune législation ou solution n'est proposée aux propriétaires de voitures électriques pour le moment.

    Quelle est l'opinion de Monsieur le Ministre sur cette initiative de la Commune de Villers-la-Ville pour faciliter le rechargement des véhicules électriques et pense-t-il qu'elle pourrait être reproduite dans d'autres communes wallonnes ?

    Quels sont les défis potentiels liés à l'installation de dalles creuses pour le rechargement des véhicules électriques, notamment pour ce qui concerne la sécurité et la légalité ?

    Quels seront les critères et les conditions réglementaires établis par le Gouvernement wallon pour assurer la sécurité et la conformité de ces installations tout en minimisant les risques pour les piétons et les utilisateurs ?

    Comment la Wallonie peut-elle encourager l'adoption de solutions similaires pour le rechargement des véhicules électriques tout en garantissant la sécurité et la libre circulation sur les trottoirs ?

    Quelles mesures le Gouvernement wallon envisage-t-il de prendre pour promouvoir l'usage des véhicules électriques et faciliter leur rechargement dans les zones résidentielles ?

    Pense-t-elle que des incitants financiers ou des subventions pourraient encourager davantage de communes à adopter des solutions innovantes pour la recharge des véhicules électriques ?

    Comment la Wallonie peut-elle coordonner les efforts des communes pour développer un réseau de recharge efficace et accessible à tous les propriétaires de véhicules électriques en tenant compte des spécificités locales ?

    Quels sont les aspects à considérer pour garantir que les solutions de rechargement des véhicules électriques respectent les normes de sécurité et de légalité dans tout le territoire wallon ?
  • Réponse du 22/03/2024
    • de HENRY Philippe
    La solution développée par Villers-La-Ville est intéressante. Elle permet de répondre à court terme à un besoin.

    Toutefois, l’UVCW se montre très réservée, estimant qu’aucune des solutions disponibles actuellement, y compris celle de Villers-La-Ville, ne présente suffisamment d’avantages et suffisamment peu d’inconvénients que pour être généralisée, ou promue à tout le moins.

    Elle insiste surtout pour que les citoyens soient avant tout informés qu’ils doivent, avant tout recours à une des solutions techniques existantes, interroger leur administration communale sur ce qu’elle promeut et permet.

    La solution des dalles creuses présente un certain nombre de risques qui restent à évaluer, sans compter la nécessité de disposer d’un service des travaux qui soit en mesure de faire face aux demandes, outre le cout auquel le ménage devrait faire face.

    Je suggère à l’honorable membre d’interroger mon collègue le Ministre des Pouvoirs locaux, la question des trottoirs, et du bon partage de l’espace public (voiture ventouse sur les emplacements urbains qui disposeraient de la solution ici évoquée), étant davantage de son ressort.

    Un premier échange a eu lieu sur le sujet qu’il évoque dans le cadre des travaux de la cellule de transition des réseaux (volet « bornes). La solution à long terme semble, sur base des retours d’expérience chez nos voisins, davantage se situer dans un déploiement de bornes sur l’espace public, spécifiquement dimensionné et dédié aux environnements urbains denses, ne disposant pas d’emplacements privatifs.