La mise sur pied d’une brigade contre les graffitis
- Session : 2023-2024
- Année : 2024
- N° : 421 (2023-2024) 1
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Question écrite du 19/02/2024
- de LEPINE Jean-Pierre
- à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
Il n'est en effet pas rare d'en voir sous les ponts, sur les panneaux de signalisation, devant problématique également en matière de sécurité routière, voire certains panneaux de signalisation touristique, ce qui est loin de renvoyer une image positive de la Wallonie.
Pour pallier cette situation, des villes comme Mons ou Liège ont mis sur pied des brigades anti-tag qui parcourent les entités la composant à la recherche de graffitis problématiques et agissent également sur signalement des citoyens.
Monsieur le Ministre a-t-il évalué la faisabilité de la mise sur pied d'une telle cellule à l'échelle de la Wallonie ?
Qu'en pense-t-il ? Comment évaluerait-il la survenance de ces incivilités ?
Celle-ci pourrait, en plus de parcourir les voiries régionales afin de les détecter, agir promptement sur signalement des communes, zones de police, voire des citoyens eux-mêmes.
Réponse du 02/04/2024
- de HENRY Philippe
En effet, dans chaque district, le SPW MI dispose de garde-routes dont les fonctions sont multiples :
- ils sont les gardiens du réseau, jouant un rôle crucial dans la collecte des informations nécessaires à la bonne gestion du district ;
- ils sont les yeux du chef de district, lui fournissant une connaissance approfondie du réseau et du domaine public associé, y compris le patrimoine, son état et son occupation ;
- ils sont chargés d'inspecter le réseau routier, autoroutier, les voies RAVeL, ainsi que les équipements et leurs abords, de collecter des informations utiles à la gestion du domaine public et du patrimoine. Ils doivent également veiller au respect des règles administratives régissant l'occupation du domaine public, et entretenir des contacts avec les riverains, les entrepreneurs et les autres institutions publiques.
Les garde-routes sont également responsables de la lutte contre les graffitis. Ils suivent aussi une formation de Policier Domanial qui les autorise à sanctionner.
Dédier une (ou plusieurs équipes) spécialement à la lutte contre les graffitis, sur un vaste territoire, signifierait que ces équipes passeraient beaucoup de temps en déplacement d'un endroit à un autre, et donc seront beaucoup moins efficaces qu'un garde-routes qui, en inspectant son réseau, gère non seulement les graffitis, mais aussi l'ensemble de l'infrastructure.