Le projet de construction d’une piscine sur une portion du parking de délestage des bus des TEC à Namur
- Session : 2023-2024
- Année : 2024
- N° : 428 (2023-2024) 1
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Question écrite du 19/02/2024
- de GROVONIUS Gwenaëlle
- à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
Monsieur le Ministre n'est certainement pas sans savoir que la Ville de Namur est, depuis des mois, sans piscines. Avec toutes les conséquences que cela engendre pour l'apprentissage de la natation aux enfants des écoles namuroises et des communes alentour, pour la pratique de la natation par les clubs sportifs et pour l'entraînement des services de pompiers… C'est une véritable saga déplorable pour les Namuroises et les Namurois.
La presse faisait état, en janvier dernier, de la volonté réaffirmée de Maxime Prévôt, Bourgmestre de Namur, de voir s'implanter une nouvelle piscine sur une portion du parking de délestage des bus des TEC, sur les hauteurs de Bouge.
Le Collège communal de Namur n'attendrait plus que le feu vert de Monsieur le Ministre.
Monsieur le Ministre peut-il m'apporter plus d'informations à ce sujet ?
Réponse du 22/03/2024
- de HENRY Philippe
J’ai effectivement été contacté de manière informelle par le Bourgmestre de Namur à propos d’un projet de piscine sur le P+R de Bouge. Malgré les importants efforts effectués au niveau régional (renforcement de la fréquence de bus et bande bus en site propre), le P+R reste actuellement sous-utilisé. Le succès d’un P+R dépend d’un ensemble de paramètres qui ne sont pas directement liés aux compétences de la Région. En grande partie, je pense à des aspects communaux tels que la politique de stationnement, le schéma de circulation ou l’activation du Plan communal de Mobilité.
La construction d’une nouvelle piscine peut s’envisager sur le site du P+R de Bouge, mais il s’agira quoiqu’il en soit d’un projet de moyen/long terme. À court terme, la Ville devra trouver d’autres solutions pour permettre à ses citoyens (écoles, sportif, amateurs) qui le désirent de pratiquer la natation sur son territoire.
Vu la vocation initiale du lieu (P+R) et le financement régional important à cette fin (3,16 millions d’euros), je préconise une limitation stricte entre le terrain du P+R et le terrain réservé à la piscine qui devra comprendre à la fois le bâtiment de la piscine et un parking limité associé à celle-ci. En effet, il me semble important de conserver de manière claire l’affectation initiale du parking en P+R.
Les modalités de mises en œuvre devront être définies de manière plus approfondie entre les différents partenaires, dont le TEC. Mon souhait est dans tous les cas d’apporter une contribution positive au projet de la Ville pour concilier tant les enjeux de mobilité que la nécessité de trouver des lieux publics de natation sur le territoire namurois.