Le captage d’eau du puits de Vivegnis
- Session : 2023-2024
- Année : 2024
- N° : 318 (2023-2024) 1
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Question écrite du 28/02/2024
- de LENZINI Mauro
- à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
La dureté calcique de cette eau habituellement de l'ordre de 30 degrés français a subitement augmenté en 2018. Je me suis alors inquiété de cette élévation en interrogeant tout d'abord le prédécesseur de Madame la Ministre et puis Madame la Ministre elle-même en 2021.
Cette augmentation temporaire était due à des travaux de modernisation de l'usine de traitement de l'eau avant distribution et notamment le process échangeur d'ions, ce qui a nécessité la mise hors circuit momentanée des installations.
Depuis, les valeurs de la dureté calcique sont revenues à un niveau moindre (même si toujours supérieures à 40 degrés français).
Donc, le système échangeur d'ion du puits de captage de Vivegnis est récent, probablement performant et potentiellement très efficace pour ce qui est de la capture de PFAS.
Voici quelques semaines, des tests en recherche de PFAS ont été effectués aux robinets des 24 communes de l'arrondissement de Liège, chiffres publiés dans la presse.
Deux de ces communes se démarquent par un taux de PFAS nettement plus élevé que les autres (25 ng/litre) : il s'agit des entités de Juprelle et d'Oupeye.
Quelle est la provenance de l'eau captée dans le puits de Vivegnis ?
Quelle est la concentration en PFAS de l'eau du puits de Vivegnis avant traitement ?
Quelles sont les sources potentielles de cette concentration élevée en PFAS ?
Réponse du 03/04/2024 | Annexe [PDF]
- de TELLIER Céline
Les concentrations en PFAS dans les eaux brutes des puits de Vivegnis sont reprises dans le tableau ci-dessous. À noter que les résines échangeuses d’ions mises en place pour adoucir l’eau ne sont pas faites pour enlever les PFAS.
Les teneurs mesurées dans ces puits sont bien en dessous de la future norme de 100 ng/l fixée par la Directive européenne 2020/2184 relative à la qualité des eaux destinée à la consommation humaine.
La localisation de ces puits, situés à proximité du canal Albert, dans une zone fortement industrialisée et la masse d’eau exploitée (alluvions et graviers de la Meuse) font que les sources potentielles de contaminations en PFAS peuvent être nombreuses et variées. (voir annexe)