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Le Comité régional de prévention du radicalisme violent

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 91 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 06/03/2024
    • de BASTIN Christophe
    • à DI RUPO Elio, Ministre-Président du Gouvernement wallon
    Je souhaite faire l'état des lieux des réunions du Comité régional de prévention du radicalisme violent.

    Depuis le 1er janvier 2023, combien de fois s'est réuni ce comité ? 

    Quels furent les ordres du jour ?

    Quelles décisions ont été prises ?
  • Réponse du 15/04/2024
    • de DI RUPO Elio
    Le second plan de lutte contre le radicalisme, adopté en février 2019, se décline en 10 mesures concrètes :
    1) La création d’un comité régional de prévention du radicalisme violent et d’une commission d’expertise ;
    2) L’appui aux Cellules de Sécurité intégrale locales en matière de radicalisme, d’extrémisme et de terrorisme (CSIL-R) ;
    3) Mise en place d’un mobile team régionale,
    4) Approche administrative pour prévenir les formes de criminalité grave qui peuvent être liées au radicalisme violent ;
    5) Cartographie des infrastructures et lieux sensibles sur le territoire wallon ;
    6) Formation spécifique à destination des agents du SPW ;
    7) Plan de sécurité interne au SPW ;
    8) Renforcer les dispositifs visant l’intégration et le « mieux vivre-ensemble » en Région wallonne ;
    9) Décrypter l’information pour développer l’esprit critique sur les réseaux sociaux ;
    10) Formation professionnelle à destination des personnes détenues.

    La mesure 2 a été largement mise en œuvre.

    En effet, un appui a été apporté à la mise en place des CSIL-R, au travers de différents appels à projets, lancés par le Ministre Christophe Collignon, dans le cadre des plans de cohésion sociale.

    Grâce au dernier appel à projets, les 16 communes qui ne disposaient pas d’une CSIL-R avant la mise en œuvre de l’appel à projets en sont aujourd’hui dotées.

    À cet effet, un budget de 2,5 millions d’euros a été débloqué, dont 497 000 euros pour les 7 grandes villes reconnues dans le cadre de la Politique des grandes villes.

    De plus, une circulaire destinée à poursuivre le développement, en Wallonie, des actions préventives de toute forme de radicalisme et d’extrémisme, a été adoptée.

    S’agissant du plan de sécurité interne au SPW, il est mis en œuvre au travers d’une procédure transversale de gestion des risques et des menaces au sens large pour les intérêts du Service public de Wallonie.

    Cette procédure transversale est coordonnée par le CORTEX.

    Quant à l’analyse du plan de lutte contre le radicalisme, celle-ci n’est pas encore terminée.

    Enfin, les réunions de la task force nationale se tiennent mensuellement.

    Les échanges qui s’y déroulent sont confidentiels.

    Je ne peux donc pas transmettre les ordres du jour de cette plate-forme de concertation.