L’évolution des parts modales durant la législature
- Session : 2023-2024
- Année : 2024
- N° : 504 (2023-2024) 1
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Question écrite du 06/03/2024
- de MATAGNE Julien
- à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
Réponse du 27/03/2024
- de HENRY Philippe
Cette enquête est en cours de renouvellement
Cela étant dit et afin de mieux monitorer l’impact de notre politique en termes de mobilité, j’ai souhaité mettre en place un tableau de bord de la mobilité qui puisse décrire la situation de manière continue. Pour rappel, l’objectif général de celui-ci est de mettre en place un système de collecte, de centralisation et d’analyse des données visant à assurer un monitoring de la mobilité régionale et permettant notamment de déceler tout écart par rapport aux trajectoires escomptées par le Gouvernement wallon.
L’inconvénient d’un indicateur comme les parts modales est qu’il implique de connaître, de la même manière, avec le même degré de précision, à la même échelle et dans une même temporalité, l’usage particulier des différents modes qui sont comparés. Afin de déterminer entre autres les parts modales, une enquête par échantillon est prévue d’ici mai. Si l’expérience se révèle concluante, cette méthodologie sera retenue pour évaluer chaque année l’évolution de ce paramètre.
Je profite également de la question pour préciser que si l’indicateur des parts modales est important, il ne peut être le seul à prendre en compte pour juger de la politique de mobilité en Région wallonne. Je peux l’illustrer par un exemple simple. La généralisation du télétravail a permis de réduire les déplacements de nombreux d’entre nous et donc pleinement dans notre volonté régionale. Pourtant les transports publics ont été plus affectés que la voiture par ce phénomène et donc l’effet sur les parts modales a été négatif. Il faut donc s’intéresser à un ensemble d’indicateurs, j’en reviens donc de nouveau au principe de tableau de bord.