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Le déboisement des abords de routes régionales et autoroutes

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 534 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 07/03/2024
    • de GALANT Jacqueline
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    L'administration wallonne fait abattre actuellement des arbres le long de nos autoroutes. Au niveau d'Hautrage, le croisement entre l'autoroute venant de Tournai et celle venant de Dour subit ce type de travaux.

    Le long du canal Nimy-Blaton, des arbres ont également été abattus, ce qui amplifie les nuisances sonores de la route de Wallonie.

    Nous le savons : l'absence d'arbres va occasionner des désagréments majeurs pour les riverains, notamment en termes de qualité de vie.

    Pourquoi ces déboisements ont-ils été prévus ?

    De nouvelles plantations vont-elles remplacer les arbres abattus ?

    D'autres zones de l'arrondissement de Mons sont-elles visées par le même type de travaux ?
  • Réponse du 17/04/2024
    • de HENRY Philippe
    Le printemps est régulièrement sujet à différents travaux sur les espaces verts qui bordent les réseaux routiers wallons.

    Tant les services du SPW MI que la SWDE ont fait procéder à des abattages ou recépages de massifs boisés, conformément à la circulaire ministérielle du 19 avril 2019 à la gestion des espaces paysagers présents sur le domaine des infrastructures régionales.

    Les interventions sous couvert du SPW MI se sont déroulées le long de l’autoroute. Ces recépages de massifs et abattages de grands peupliers étaient nécessaires pour des raisons de sécurisation de l’infrastructure et faisaient suite à une analyse de type plan berme comme le prévoit cette circulaire..

    Les abattages effectués le long du canal Nimy-Blaton ont été réalisés dans le cadre de travaux relatifs au renforcement de la distribution d’eau et encadrés par un permis d’urbanisme.

    D’un point de vue acoustique, l’impact psychologique d’une barrière végétale est indéniable, et son absence pourrait être considérée comme un inconfort. Mais dans les faits et au vu des faibles épaisseurs des massifs et de la coupe réalisée, la végétation ne constitue pas une protection contre les nuisances sonores.

    Ce début d’année, au vu des prévisions météorologiques favorables de nature à avancer significativement la nidification des oiseaux sédentaires, le SPW ARNE avait demandé d’avancer la date de fin de travaux sur les abords boisés du domaine du SPW MI au 25 mars.

    C’est pour cela qu’aucune autre opération de ce type n’est prévue par les services du SPW MI.

    Dans le cadre du permis de la SWDE, les abattages sont compensés par de nouvelles plantations. Tandis que pour le SPW MI, le recépage doit permettre une régénération naturelle du massif. De nouvelles plantations seront néanmoins réalisées si la régénération naturelle n’était pas suffisante.