/

La désaffectation des églises en Wallonie

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 195 (2023-2024) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 07/03/2024
    • de DURENNE Véronique
    • à COLLIGNON Christophe, Ministre du Logement, des Pouvoirs locaux et de la Ville
    De nos jours, seuls 5 % des Belges participent encore à la messe dominicale. Les églises sont effectivement de moins en moins fréquentées par les fidèles, alors que dans le même temps, les coûts d'entretien à charge des communes ne cessent d'augmenter au fil des années.

    Certaines communes se retrouvent ainsi avec plusieurs édifices peu, voire plus utilisés, vétustes, et dont l'entretien et les coûts constituent parfois un véritable gouffre dans le budget communal.

    Ces dernières années, le sujet de la désaffectation de ces édifices religieux semble moins tabou. Les évêchés, seuls organes habilités à solliciter la désaffectation d'une église, semblent se montrer moins réticents qu'autrefois à la désacralisation de certains de ces bâtiments. L'idée que la réaffectation des églises représente une alternative à la destruction d'un bâtiment dont la conservation devient impossible semble faire son chemin.

    La Région étant notamment compétente en matière de reconnaissance des lieux de culte, Monsieur le Ministre peut-il me dire combien de dossiers de désaffectation de tels lieux la Wallonie a-t-elle traités au cours des cinq dernières années ?

    Comment le nombre de dossiers traités a-t-il évolué ?

    Qu'advient-il de ces édifices une fois désaffectés ?

    Une réforme en la matière est-elle à l'agenda du Gouvernement ?
  • Réponse du 17/04/2024
    • de COLLIGNON Christophe
    La question de l’honorable membre, en tout mot identique à celle qu’elle me posait il y a trois ans, appelle une réponse relativement identique également.

    Le nombre de dossiers de fusion, et de désaffectation ou de transformation en chapellenie, est relativement stable, voire peut-être en très légère augmentation.

    L’on constate, au sein de ces dossiers, que certains ont pour objectif un regroupement des paroisses à l’échelle de la commune, phénomène qui était légèrement moins présent il y a cinq ans.

    De même, la destination des églises désaffectées est toujours identique, à savoir, la plupart du temps, la vente à des particuliers.

    Enfin, concernant le projet de réforme de la matière, je l’invite à consulter les nombreuses questions et réponses qui ont abordé le sujet lors de ces derniers mois.