La capacité d'accueil d'avions de Brussels South Charleroi Airport (BSCA)
- Session : 2023-2024
- Année : 2024
- N° : 112 (2023-2024) 1
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Question écrite du 21/03/2024
- de CLERSY Christophe
- à DOLIMONT Adrien, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
Les limites de développement de l'infrastructure sont-elles atteintes en la matière ?
Quelle est l'évolution du nombre d'avions basés sur les 10 dernières années ?
Que prévoient les objectifs du masterplan à l'horizon 2035 en la matière ?
L'aéroport prévoit-il d'augmenter les nombres d'avions basés par rapport à la situation actuelle ? Via quelle trajectoire et quels projets ?
Des modifications de l'infrastructure sont-elles envisagées ?
Réponse du 23/04/2024
- de DOLIMONT Adrien
Il dispose également de la possibilité de stationner – au niveau des dalles avions situées au nord - une dizaine d’avions de catégorie C en position éloignée (remote), mais cela est plus complexe dans la configuration actuelle.
Au sud, 4 avions de catégorie C ou 3 de catégorie E peuvent être stationnés. Il existe également des positions pour l’aviation générale.
La possibilité d’accueil varie en fonction de la catégorie d’aéronef. Un aéronef de catégorie E peut prendre jusqu’à 3 positions d’aéronefs de catégorie C.
Les limites de développement ne sont pas encore atteintes et il est parfaitement imaginable d’augmenter le nombre de positions moyennant des adaptations.
Sur les dix dernières années, le nombre d’avions basés a fluctué entre 16 et 21 basés.
Le pic a été atteint en 2018 et 2019 avec 21 avions basés.
Au niveau du master plan à l’horizon 2035, la présentation faite lors de la RIP reste inchangée.
Il n’est pas prévu d’augmenter le nombre de positions de stationnement pour les aéronefs.
En ce qui concerne, les perspectives pour l’aéroport d’augmenter le nombre d’avions basés, il faut noter que l’aéroport a aujourd’hui 17 basés de sorte qu’il y a de la marge pour revenir aux 21 basés déjà observés par le passé.
Enfin, des modifications devront être apportées à l’infrastructure actuelle comme cela a été expliqué lors de la RIP.
Pour l’aéroport, il est en effet impératif (i) de mettre en conformité le complexe cellulaire, (ii) d’adapter les postes d’inspection filtrage pour répondre aux nouvelles normes attendues au niveau européen, (iii) d’agrandir la zone de reprise bagages afin de répondre notamment aux demandes de la douane et (iv) d’installer les E-gates en collaboration avec la police.
BSCA estime enfin nécessaire d’agrandir le nombre de portes d’embarquement suite au passage de la Roumanie et de la Bulgarie de l’espace Non-Schengen vers l’espace Schengen.