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Les mesures prises pour faire baisser le taux élevé de personnes diabétiques en Wallonie

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 337 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 10/04/2024
    • de GOFFINET Anne-Catherine
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Quelque 810 000 Belges sont traités pour un diabète, selon les chiffres de l'Agence InterMutualiste (AIM). L'AIM souligne le fait qu'environ un Belge sur trois atteint de diabète ne le sait pas (encore).

    Le nombre de personnes souffrant de diabète est en augmentation dans le monde entier. Cela est dû au vieillissement de la population et, pour le diabète de type 2, à la hausse de plusieurs facteurs tels que le surpoids, une mauvaise alimentation, ou encore un manque d'activité physique.

    Depuis 2009, le nombre de diabétiques pour 100 habitants a augmenté de près de 40 %. À l'époque, quelque 5 % des Belges étaient concernés. En 2022, cette proportion était déjà de 7,1 %, soit un Belge sur 14. Entre 2021 et 2022, le nombre de diabétiques a augmenté de plus de 5 % en Belgique, accélérant ainsi cette tendance haussière des années précédentes.

    La maladie représente à elle seule un cinquième des dépenses totales de la Sécurité sociale (5,8 milliards d'euros), selon les derniers chiffres du Belgian Diabetes Forum (2018). L'augmentation du nombre de diabétiques diagnostiqués laisse donc présager une explosion des coûts dans le futur.

    Or, c'est en Wallonie que le nombre de diabétiques pour 100 habitants est le plus élevé en Belgique, avec une proportion de 8,6 %, contre respectivement 6,3 % et 6,4 % en Flandre et à Bruxelles !

    À l'issue de cette législature, Madame la Ministre peut-elle donc faire le bilan (si possible chiffré) des résultats des mesures actuellement en œuvre en Wallonie, à savoir : les actions des 12 réseaux locaux multidisciplinaires (RLM) ; la collaboration entre dispensateurs de soins que sont en particulier le médecin généraliste et le médecin spécialiste ; l'étude européenne Care4Diabetes ; les axes 1.1 et 3 du Plan promotion de la santé (promotion des modes de vie et des milieux favorables à la santé et promotion de la prévention des maladies chroniques) ; les actions des différentes associations financées par la Wallonie et travaillant à cela ?

    Elle annonçait précédemment que dans le cadre de la stratégie wallonne de l'e-santé, le fait d'être diabétique allait, à l'avenir, faire partie du carnet de santé digitalisé, comme prévu dans la décision du Gouvernement du 21 décembre 2022.
    Est-ce donc déjà et dorénavant le cas ?

    En ce qui concerne les programmes d'actions coordonnées des opérateurs en promotion de la santé, a-t-elle fait se réunir les opérateurs d'un même axe/d'une même thématique afin de renforcer leurs actions ?

    En ce qui concerne la collaboration entre la prévention/promotion et la 1re ligne de soins (déjà d'application au sein du Comité de pilotage du Plan WAPPS), celle-ci a-t-elle bien, comme annoncé, été intégrée dans l'organisation de la première ligne de soins et d'accompagnement, via le décret Proxisanté ?