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La hausse des signalements de cas de gale

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 345 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 10/04/2024
    • de BELLOT François
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Des signalements de cas de gale se multiplient depuis quelques années, « majoritairement dans les écoles » selon l'AViQ. Sans monitoring, les spécialistes constatent pourtant une hausse des cas. Les ventes de perméthrine ont quintuplé dans les pharmacies en 10 ans.

    La gale est extrêmement contagieuse : un contact cutané rapproché de 15 minutes minimum suffit. Cette infection est aussi sexuellement transmissible. Le traitement est contraignant : une cure en 2 étapes de comprimés, une crème ou les deux.

    Dans les facteurs évoqués de la hausse des cas de gale en Europe, on peut citer le climat, le retard dans les diagnostics et une résistance aux médicaments.

    Madame la Ministre agit-elle concernant les 2 dernières éventualités ? Identifie-t-elle les mesures à poser ?

    En exemple, la directrice de l'école Aurore à Jette reprend qu'en cas de gale, « rien n'est suspendu ».

    Au vu de cette hausse de cas, Madame la Ministre garantit-elle que les différents profils et secteurs sont bien informés des mesures en réaction et en prévention à poser ? Vérifie-t-elle l'application de celles-ci ?

    Depuis le 09/11/2023, la gale est devenue une maladie à déclaration obligatoire en Wallonie.

    Contrôle-t-elle cette obligation ? Quelles mesures entraîne-t-elle ?

    S'il n'y en a pas : comment défend-elle l'intérêt de cette obligation, pourtant légitime ?

    Cette recrudescence n'inquiète pour l'instant pas les spécialistes qui évoquent une hausse constante plutôt qu'un pic. L'AViQ indique « un suivi spécifique ».

    Cible-t-elle les risques qui mèneraient à un pic ? Comment s’y intéresse-t-elle auprès des spécialistes de terrain ?

    Au vu des chiffres en hausse, travaille-t-elle à un plan à large portée afin d'éradiquer une présence de la gale encore plus importante ? Si non, pourquoi ?

    Vivalis indique que « la plupart (des cas de gale) sont du public précaire ».

    Procède-t-elle bien à une information précise concernant ce public ?

    Face à la nécessité d'un monitoring de la gale en Wallonie, que réalise-t-elle ?