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La restauration des tourbières en Wallonie

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 403 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 22/04/2024
    • de KELLETER Anne
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    La régression de la biodiversité entraîne la disparition de nombreuses espèces et la COP15 de décembre 2022 à Montréal a d'ailleurs fixé un cap important à travers le Cadre mondial pour la biodiversité. Le Gouvernement wallon travaille en ce sens et de nombreuses actions sont mises en place pour préserver la nature, protéger la biodiversité et améliorer la robustesse de nos écosystèmes.

    Parmi les projets prioritaires de Madame la Ministre, il y a la restauration des tourbières qui, on le sait, permet à certaines zones d'absorber davantage d'eau et évite ainsi les effets de ruissellement ou l'imperméabilisation des sols.

    Certaines voix contraires dénoncent l'impossibilité de restaurer ces tourbières qui nécessiteraient trop d'eau pour pouvoir fonctionner.

    Quelle est son analyse ? Confirme-t-elle ces propos ?

    Y a-t-il d'autres facteurs à prendre en compte qui permettent aux tourbières de fonctionner ?

    De manière globale, quels sont les moyens octroyés pour restaurer les tourbières ?

    Quelles actions concrètes sont en cours ou prévues et où ?

    Je pense par exemple aux fonds débloqués dans le cadre du soutien aux candidats non repris de l'appel à projets de parc national, pour restaurer les tourbières des Hautes-Fagnes. Cette région a souffert et souffre toujours d'assèchement des sols et de destruction des tourbières pour les cultures d'épicéas.

    Enfin, la loi de restauration de la nature votée au parlement européen en juin 2023 a pour objectif de restaurer 90 % des milieux naturels.

    Quel plan existe au niveau wallon pour atteindre cet objectif ?