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Les Centres de compétence wallons.

  • Session : 2006-2007
  • Année : 2007
  • N° : 22 (2006-2007) 1

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  • Question écrite du 01/03/2007
    • de KUBLA Serge
    • à ARENA Marie, Ministre de la Formation

    On comptabilise aujourd'hui pas moins de 23 centres de compétence en Région wallonne. Six nouveaux centres de compétences sont en projets pour cette année dont quatre seront organisés en gestion propre par le Forem ou l'IFAPME. Madame la Ministre confirme-t-elle cette information ? Quel est le budget réservé à chacun de ces centres ?

    En outre, qu'en est-il du financement des nouveaux centres de compétence ? Vu le tarissement des Fonds européens, les nouveaux centres de compétence seront-ils uniquement financés sur la base des crédits ordinaires ?

    Ceci nous amène à la question du financement général des centres de compétence. En effet, bien que les cofinancements européens ont permis la création de nombreux centres de compétences en Région wallonne, comment Madame la Ministre prévoit-elle de financer l'entretien des bâtiments, le renouvellement et l'entretien des machines, …? Quelle est la part du budget formation réservé à la mise à jour et l'entretien des centres de compétences ?

    A quelle fréquence est renouvelé le matériel des centres de compétences, qui doit évidemment toujours être à la pointe ? Combien de centres ont dû, à ce jour, renouveler leur matériel ? A combien s'est chiffré ce renouvellement ?

    Quel est le coût de l'ensemble des centres de compétence ? Quel est le coût par stagiaire formé dans un centre de compétence et celui formé par le Forem dans ses propres sites ?

    Quel est pour chaque centre de compétence son taux de fréquentation ? Combien de stagiaires y a-t-il par centre de compétence ? Quelles sont les files d'attente pour chaque centre ?

    Qu'en est-il de stratégie à long terme des centres de compétences ? En effet, pourrons-nous financer sur la base de nos crédits ordinaires l'ensemble des centres de compétence ? Ne sommes-nous pas en train de rentrer dans un cercle vicieux qui, une fois que nous ne pourrons plus bénéficier des Fonds européens, va coûter très cher à la Région wallonne ?

    Autre question : le choix de la localisation des centres de compétence. En effet, tant les centres de compétence de Spa-Francorchamps, de Libramont ou de Binche sont quasi inaccessibles aux personnes non motorisées. Or, un grand nombre de stagiaires, aussi bien étudiants que chômeurs, ne disposent pas de moyens de locomotion.

    Dès lors, des études stratégiques déterminant le choix de la localisation des centres ont-elles été effectuées préalablement à leur développement ? Qui décide de la localisation des centres de compétence ? Le faible succès de certains centres en termes de fréquentation ne résulte-t-il pas, en partie, de leur situation géographique « inapproprié » par rapport au public ciblé ?

    Madame la Ministre nous a en outre précisé lors de la Commission budget que c'était aux centres de compétence à organiser le transport entre les écoles et les centres de compétence. Mais, qu'en est-il aujourd'hui ? Est-ce techniquement faisable que les étudiants, se trouvant à 50 kilomètres, voire 100 kilomètres du centre de compétence correspondant aux matières étudiées, fassent une partie de leur scolarité au sein du centre ? Ces débats de fond devront un jour être abordés … Nous ne pouvons plus les ignorer.
  • Réponse du 23/03/2007
    • de ARENA Marie

    Je remercie l'honorable Membre pour sa question.

    Les Centres de compétence labellisés par la Région wallonne sont effectivement au nombre de 23.

    Deux Centres sont encore en cours de finalisation, à savoir le Centre aux métiers du tourisme à Marche et le Centre aux métiers du design et de l'innovation à Peronnes-lez-Binche.

    A terme, vingt-cinq Centres de compétence seront donc labellisés dans différents secteurs porteurs pour la Wallonie.

    Je tiens à rappeler que, à l'exception du Centre Cefochim labellisé dans le cadre du développement du pôle de compétitivité Sciences du vivant, la création de tous ces Centres a été décidée par le Gouvernement wallon lors des précédentes législatures. Le financement de leurs infrastructures, de leurs équipements et de leurs frais de fonctionnement a été principalement pris en charge par la Région wallonne et les Fonds structurels européens (FSE/FEDER).

    Le Gouvernement wallon procède donc à la mise en œuvre des décisions auxquelles vous avez largement participé.

    Parmi les vingt-trois Centres labellisés, quatre ont été récemment finalisés et labellisés, à savoir le Centre Formalim et le Centre Polygone de l'eau à Verviers, le Centre Campus automobile à Spa-Francorchamps et le Centre Cefochim aux métiers de la Chimie et de la Pharmacie à Seneffe; deux de ceux-ci sont en gestion propre du Forem.

    Parmi les deux projets en cours de finalisation, un est également en gestion propre du Forem.

    Ainsi, on retrouve les six projets que l'honorable Membre mentionne.

    Le coût de l'infrastructure et de l'équipement de ces six projets est le suivant:

    - CDC Cefochim : bâtiment loué par le secteur Fedichem ;
    - CDC Formalim : 4.557.600 euros ;
    - CDC Polygone de l'eau: 5.453.400 euros ;
    - CDC Campus automobile: 8.575.400 euros ;
    - CDC Design: 5.944.500 euros ;
    - CDC Tourisme: 3.309.000 euros.

    Le financement de ces nouveaux Centres a été principalement pris en charge dans le cadre d'un cofinancement européen issu de la programmation 2000-2006 des Fonds structurels européens.

    Les programmes européens Objectif 1 Convergence et Objectif 2 Compétitivité, qui ont été transmis à la Commission européenne le 6 mars dernier, prévoient chacun une mesure FEDER qui permettra le renouvellement des équipements des Centres de compétence labellisés ou en voie de l'être mais aussi, si nécessaire, leur extension ou des aménagements de leurs locaux pour répondre aux besoins de formation et éviter les files d'attente.

    Ces programmes prévoient également des mesures FSE permettant de prendre en charge le financement des frais de fonctionnement de ces Centres.

    Par ailleurs, je tiens à rappeler que l'une des caractéristiques de ces Centres est le partenariat avec le Secteur privé, en particulier les partenaires sociaux des secteurs concernés, qui se traduit notamment par des apports des Fonds sectoriels.

    Ces apports privés qui font l'objet de négociations et de conventions sectorielles permettent de mobiliser à la fois des financements privés mais aussi des apports en nature non négligeables en équipements et en personnel. Ces apports privés, représentent, selon les Centres, une proportion se situant entre 5 et 20 % (dont 5 % d'apports en nature) du budget de fonctionnement des Centres.

    Dès lors, si le financement de la création des Centres de compétence est pris en charge essentiellement par des Fonds publics régionaux et européens, des négociations sont en cours avec les partenaires sociaux afin de mobiliser de manière plus conséquente les Fonds sectoriels qui permettront de prendre en charge une partie des frais de fonctionnement des Centres, notamment l'entretien des bâtiments, l'entretien des machines.

    Ces négociations devraient aboutir à des engagements financiers plus substantiels des Fonds sectoriels d'ici la fin de la période de programmation 2007-2013. Il me semble, en effet, que le financement de formations de qualité pour les demandeurs d'emploi, les travailleurs, les étudiants et les enseignants wallons est une responsabilité qui doit être assumée de manière plus importante par les cotisations obligatoires que les entreprises versent aux Fonds sectoriels.

    La part du budget formation réservé à la mise à jour et l'entretien des Centres de compétence s'élève à +/- 4 millions d'euros pour l'ensemble des Centres, ce qui représente 1,5 % du budget de la formation qui s'élève à 275 millions d'euros (comprenant le budget régional, le budget du Forem et le budget de l'IFAPME)

    La fréquence du renouvellement de l'équipement des Centres de compétence dépend évidemment du secteur concerné. Les Centres TIC ne renouvellent pas leur matériel informatique à la même fréquence que les Centres du secteur de l'industrie technologique ou que les Centres du secteur du transport et de la logistique. On peut cependant estimer que, pour rester à la pointe, selon le secteur, les Centres effectuent ce renouvellement dans une fourchette de 2 à 5 ans.

    Tenant compte que dix-huit Centres étaient labellisés à la fin de la précédente législature et que le coût moyen de ce renouvellement peut être estimé à 120.000 euros par Centre. Dès lors, si chacun de ces centres a effectué en moyenne 2 renouvellements, le coût de ce renouvellement depuis le début de la législature peut être estimé à 4,32 millions d'euros.

    Les investissements en infrastructure et en équipements pour l'ensemble des vingt-cinq Centres de compétence durant les exercices budgétaires 2000 à 2006 s'élèvent à +/- 100 millions d'euros. Les investissements varient évidemment d'un centre à l'autre selon sa taille.

    Les frais de fonctionnement annuels des vingt-trois Centres de compétence labellisés s'élèvent à +/- 47 millions d'euros. Les frais de fonctionnement varient évidemment d'un centre à l'autre selon sa taille.

    Sachant que les 21 Centres labellisés qui sont pleinement opérationnels ont réalisés en 2006 près de 3.600.000 heures de formation, le coût horaire moyen des Centres de compétence (hors investissement) se situe aux alentours de 15,61 euros/heure de l'heure si on intègre les apports en nature et de 14,36 euros de l'heure si on écarte les apports en nature.

    Ce coût horaire varie évidemment en fonction des secteurs et des publics concernés entre 12,82 euros/heure et 23,9 euros/heure de formation si on intègre les apports en nature. Il se situe entre 12,01 euros/heure et 19,34 euros/heure si on écarte les apports en nature.

    Ce coût ne me semble pas excessif sachant que le coût horaire d'un stagiaire formé dans un Centre de formation du Forem se situe aux alentours de 15,01 euros de l'heure.

    Le taux d'occupation moyen des Centres de compétence est de 77 %. Le nombre de stagiaires varie entre une 100 de personnes dans un Centre qui vient de démarrer tel que le Campus auto et plus de 13.000 stagiaires dans un Centre tel que Technifutur à Liège.

    Je déplore, comme l'honorable Membre, les files d'attente dans certains Centres, et en particulier pour les formations de chauffeur poids lourds dans les Centres transport et logistique de Liège et de La Louvière qui s'adressent à des entreprises dont le turn over est très important.

    Dès lors, j'ai demandé à l'ensemble des Centres d'envisager toutes les possibilités permettant d'étendre les plages horaires et de maximiser la fréquentation des Centres. Ceci nécessite parfois l'extension de certains Centres (une extension est en cours de finalisation dans le Centre Hainaut logistique), des équipements ou du personnel supplémentaire et donc des moyens budgétaires supplémentaires qui peuvent être mobilisés en fonction des projets et de la nature de la dépense dans le cadre du Plan Marshall (volets pénuries ou pôles de compétitivité), dans le cadre de la nouvelle programmation des Fonds structurels ou au travers des Fonds sectoriels.

    La stratégie à long terme des Centres de compétence s'inscrit dans le cadre d'une récente décision du Gouvernement wallon qui a pris acte le 15 février dernier de l'évaluation des missions du réseau des Centres de compétence réalisée, à ma demande, par Forem Formation, en tant que coordinateur du réseau des Centres, en collaboration avec la société Deloitte & Touch pour son volet qualitatif.

    Cette évaluation portait sur trois types de mission: la production des heures de formation, l'environnement partenarial et les missions de développement des Centres (veille, R&D pédagogique, information/sensibilisation, diffusion technique).

    De l'analyse transversale de cette évaluation pour l'ensemble des Centres, il ressort que:

    - les Centres sont conscients de l'importance des différentes missions et les mettent en oeuvre ;
    - les Centres doivent faire des efforts concernant les données chiffrées à transmettre dans les tableaux de bord et les reporting ;
    - en 2006, les objectifs de production ont été largement atteints: 3.594.706 heures de formation (soit une augmentation de 11 % par rapport aux objectifs 2006) pour 74.955 stagiaires (soit une augmentation de 41 % par rapport aux objectifs 2006) ;
    - l'Objectif 2013 se situera entre 4 et 5 millions d'heures de formation dont 1 million pour l'enseignement.

    Au niveau financier, un dispositif de gouvernance des Centres est mis en place par Forem Formation afin d'assurer une visibilité et une transparence des coûts et des financements. Ce dispositif se traduit depuis 2006 par:

    - des reporting financiers (trimestriels, annuels, de trésorerie) permettant la maîtrise financière, la maîtrise des coûts, la vérification du rapport coût/efficacité, des mécanismes de contrôle (le premier reporting a été produit en septembre 2006 par dix Centres en asbl) ;
    - l'application progressive de la démarche ABC (Activity based costing) à l'ensemble des Centres en asbl (les Centres du Forem étant gérés dans le cadre du contrat de gestion du Forem), à savoir un outil de gestion pour l'évaluation des coûts de revient des produits de formation qui permet de comparer les coûts des différents Centres, d'améliorer leur efficience, de prévoir des niveaux de financement appropriés (6 Centres ont déjà appliqué la démarche - cinq sont en cours).

    Au niveau de l'analyse verticale de cette évaluation pour chacun des Centres, les remarques concernent principalement:

    - la stabilisation de certaines structures;
    - la concentration sur le public lié à l'enseignement;
    - la formalisation de la veille des métiers et des qualifications;
    - la création de centres de ressources pédagogiques;
    - le renforcement des partenariats;
    - l'augmentation des actions d'information et de sensibilisation.

    Sur la base de l'évaluation, le Gouvernement wallon a décidé de demander à Forem Formation d'actualiser le cahier des charges qui avait été approuvé par le Gouvernement wallon du 31 août 2000 en insistant sur:

    - une approche intégrée des différentes missions des Centres;
    - une augmentation de la « culture de réseau» ;
    - une remise en question régulière de l'offre de formation proposée;
    - une précision de certains critères: formation à distance, veille, information et sensibilisation;
    - une formalisation des procédures;
    - une intégration de deux nouvelles activités, à savoir, la création de centres de validation de compétences et le screening systématique des compétences des stagiaires avant le démarrage des formations;
    - un élargissement des plages horaires.

    Sur la base de l'évaluation, le Gouvernement wallon a également décidé d'imposer les recommandations financières et comptables à toutes les asbl (les Centres du Forem étant régis par le Contrat de gestion du Forem). Ceci comprend:

    - l'application de la méthode ABC à l'ensemble des Centres en asbl ;
    - le reporting financier au Forem pour l'ensemble des Centres en Asbl ;
    - un réviseur dans chaque asbl ;
    - un plan financier pluriannuel à établir par chaque asbl pour la période de labellisation 2007-2009.

    Sur la base de l'évaluation, le Gouvernement wallon a également décidé de prendre acte des mesures visant l'ouverture des Centres à l'enseignement. Ainsi,

    - 12,5 millions d'euros supplémentaires sont prévus dans le Plan d'actions prioritaires pour l'Avenir wallon pour 2007-2009 ;
    - l'objectif est de consacrer 18,5 % du volume d'heures des Centres à l'enseignement d'ici 2009 et 25 % d'ici 2013, soit 1 million d'heures ;
    - la collaboration Forem / TEC / MET sera renforcée;
    - la tarification du remboursement des frais de déplacement des élèves et des enseignants a été établie (tarif TEC si < à 30 km / tarif SNCB si > 30 km) ;
    - des journées portes ouvertes seront organisées dans chaque Centre pour l'enseignement;
    - quatre chargés de missions de la Communauté française assureront le relais entre les Ecoles et les Centres dès 2007.

    Sur la base de l'évaluation, le Gouvernement wallon a enfin décidé de renouveler la labellisation des Centres existants sur base du cahier des charges actualisé.

    Les nouveaux engagements des Centres devront être inscrits dans des plans d'actions approuvés par les Conseils d'administration des asbl et les Comités d'orientation des Centres du Forem et devront m'être soumis par Forem Formation.

    L'ensemble de ces décisions vise à anticiper la diminution potentielle des Fonds européens après 2013 en gérant les ressources disponibles, en évitant un surcoût pour la Région.

    Une meilleure identification des coûts et des financements existants permettra également d'entamer des négociations avec les partenaires sociaux, et en particulier les Fonds sectoriels sur une base solide et incontestable.

    La localisation des Centres de compétence a été décidée par le Gouvernement wallon en fonction de plusieurs éléments en lien avec le développement socio-économique de la Région wallonne:

    - là où se concentre une activité économique;
    - là se trouve une richesse économique;
    - là où se regroupent des entreprises;
    - là où l'initiative politique souhaite mettre en place un nouveau pôle de développement;
    - là où sont concentrées des pénuries d'emploi dans certains métiers;
    - là où se trouve une zone défavorisée soutenue par les Fonds structurels européens;
    - …

    Ce n'est pas par hasard que la majorité des Centres sont situés sur les bassins industriels de Charleroi et de Liège.

    Par ailleurs, le Centre de compétence Campus automobile se situe à Spa-¬Francorchamps, à côté du circuit dont vous avez défendu l'existence, afin de contribuer au développement durable du circuit et du zoning de Blanchimont par la mise à disposition d'une offre de formation de qualité. Le Centre Wallonie Bois, à Libramont, est installé au cœur même d'une région dont la principale richesse réside dans la filière bois.

    Le Centre Design et innovation se situera dans un bâtiment emblématique du passé industriel de notre Région. Ses activités de formation dans le domaine du design seront portées vers l'avenir.
    La création de ces trois Centres a été décidée, avec votre soutien, dans le cadre de la précédente législature.

    Ces localisations entraînent parfois des difficultés en terme d'accessibilité. Le Forem y travaille en mettant en place des collaborations avec les TEC ou le MET. Les trajets des bus sont adaptés et des possibilités d'hébergement sont mises en place, par exemple avec les internats ou les centres Adeps de la Région. Les frais de déplacement des demandeurs d'emploi sont déjà remboursés par le Forem.

    Pour les étudiants et les enseignants, je tiens à préciser qu'il est prévu dans un Accord de coopération entre la Région wallonne et la Communauté française qui sera présenté au Parlement wallon le 20 mars prochain que les Centres prennent en charge leurs frais de déplacements, les déplacements devant être organisés par les Ecoles. Un budget de 1 million d'euros est prévu dans le cadre du Plan d'actions prioritaires pour l'Avenir wallon afin de financer cette mesure, dans un premier temps, dès le 1er janvier 2007 jusqu'au 31 décembre 2009.

    L'accessibilité à tous, sans discrimination, d'une offre de formation de qualité sur des équipements performants est effectivement un enjeu majeur de notre société.

    Dès lors, l'Accord de coopération en question prévoit non seulement le remboursement des frais de déplacement aux écoles mais aussi la création de Centres de technologies avancées (CTA) de proximité par la Communauté française. Cette mesure vise à renforcer l'équipement des écoles de l'enseignement qualifiant en créant un réseau de 18 à 24 CTA complémentaire, géographiquement, au réseau des vingt-cinq Centres de compétence. Au total, près de 50 Centres disposant d'équipements performants seront accessibles à la fois pour les demandeurs d'emploi, les travailleurs, les enseignants et les étudiants.

    Cet Accord:

    - contribuera à la revalorisation de l'enseignement qualifiant en offrant des formations de qualité sur des équipements performants ;
    - permettra de mieux adapter la formation des jeunes aux besoins du marché de l'emploi;
    - donnera un accès à tous aux équipements;
    - évitera la dispersion des moyens;
    - favorisera une politique cohérente d'investissements sur base d'un cadastre des équipements existants;
    - favorisera la formation en cours de carrière des enseignants sur des équipements performants.