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L’oniomanie

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 355 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 26/04/2024
    • de LENZINI Mauro
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Il est vrai que l'oniomanie est un terme peu répandu, mais il désigne un comportement problématique : l'achat compulsif. Une addiction, au même titre que l'alcool ou les jeux.

    Une fièvre acheteuse qui touche de plus en plus de personnes, et de plus en plus jeunes. Selon une étude de 2016, de 3% à 7% de la population européenne est touchée par cette addiction.

    En Belgique aussi, les patients atteints de cette addiction arrivent plus souvent dans les cabinets des psychologues. C'est une addiction comportementale, au même titre qu'on peut être addict à la boisson, aux drogues ou au jeu. Le problème, c'est que cette addiction est tolérée socialement parlant.

    Les conséquences de cette addiction peuvent être très graves, allant de problèmes d'ordre pécuniaires surendettement, emprunts à droite ou à gauche à une grande souffrance psychologique, un isolement, de la culpabilité, une dépression.

    Madame la Ministre peut-elle nous dire si ce phénomène est retenu chez nous comme une addiction au même titre que la consommation d'alcool ou de drogue ?

    Dispose-t-elle de données chiffrées sur cette problématique en Wallonie ?

    Comme on le fait pour l'alcool, le tabac et les jeux, une politique d'approche préventive de l'oniomanie est-elle envisagée ou envisageable ?

    Au-delà du portail wallon d'aide au surendettement, quels sont les moyens d'information et d'aide mis en œuvre à destination du public touché par cette problématique d'achats compulsifs ?