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L'avenir des papeteries malmédiennes.

  • Session : 2006-2007
  • Année : 2007
  • N° : 70 (2006-2007) 1

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  • Question écrite du 08/03/2007
    • de STOFFELS Edmund
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Emploi et du Commerce extérieur

    Au mois de janvier, j'interrogeais Monsieur le Ministre sur les inquiétudes pesant sur l'unité de Malmédy du groupe Adapack Intermills, à la suite des difficultés financières du Groupe en France.
    Les banques ont en effet suspendu les crédits et le groupe a introduit une requête de concordat devant le tribunal de commerce de Verviers.

    Sans repreneur, la société sera en faillite et les 56 travailleurs seront licenciés.

    Les travailleurs s'inquiètent toujours car cela fait à présent plusieurs semaines qu'ils attendent afin de pouvoir reprendre le travail. Ils attendent que l'entreprise soit reprise par un investisseur.

    Lors de ma première question sur le sujet, Monsieur le Ministre m'avait répondu que la Région - à travers la Sogepa - était en contact avec les responsables de la papeterie malmédienne. L'entreprise devait alors introduire un dossier pour que la Région puisse se positionner.

    Bref, et afin d'abréger une introduction décrivant une situation que Monsieur le Ministre connait mieux que moi-même, j'en viens directement à ma question.

    Bien entendu, dans le respect de l'éventuelle confidentialité qui pourrait entourer certains éléments du dossier, je voudrais demander aujourd'hui à Monsieur le Ministre, à la lumière de l'évolution du dossier, dans quelle mesure la Région pourra-t-elle donc intervenir pour encourager l'investisseur-repreneur éventuel ?
  • Réponse du 26/03/2007
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Des contacts ont eu lieu entre la SOGEPA et les représentants des travailleurs de l'entreprise, rencontre au cours de laquelle les travailleurs ont pu exposer leur vision de la situation globale de l'entreprise. A la suite de quoi, les responsables d'Adapack, accompagnés d'un Administrateur de la société sœur française et d'un des Commissaires au sursis, ont également été reçus, afin d'examiner dans quelle mesure une solution pouvait être trouvée pour redonner à l'entreprise les moyens financiers suffisants à la poursuite de leurs activités et au maintien de l'emploi.

    Par la suite, l'expédition des produits finis encore en stock a repris, redonnant à l'entreprise un certain volant de trésorerie, ce qui a permis d'éviter la déclaration de faillite de la société.

    Toutefois, une partie du produit de la vente du stock doit revenir à la société Cordenons, compte tenu des accords liés aux contrats de sous-traitance. En effet, au 31 décembre 2006, Adapack devait 5 millions d'euros à Cordenons dans le cadre de leurs relations commerciales.

    Courant de ce mois, le tribunal a accepté de reporter la décision quant à la poursuite des activités d'Adapack jusqu'au 15 mars, afin de permettre à Adapack de négocier de nouveaux contrats de service avec Cordenons, d'une part, et de trouver un candidat investisseur intéressé par la reprise de l'activité, d'autre part. En effet, les actionnaires actuels d'Adapack sont dans l'impossibilité de soutenir la société.

    De nouveaux contrats de services ont été conclus avec Cordenons le 23 février et divers repreneurs potentiels visiteraient l'entreprise.

    La SOGEPA est prête à examiner tout plan financier crédible de relance des activités de l'entreprise, auquel cas, une éventuelle intervention de la Région wallonne pourrait être envisagée, aux côtés des actionnaires privés et des banques.