Etat d'avancement du RER.
- Session : 2006-2007
- Année : 2007
- N° : 261 (2006-2007) 1
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Question écrite du 29/03/2007
- de KUBLA Serge
- à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial
Tout récemment, le 21 mars dernier, Monsieur le Ministre n'a pas hésité à stigmatiser les autorités bruxelloises sur les lenteurs en matière de permis d'urbanisme dans le cadre des travaux du RER.
Nous partageons les inquiétudes liées aux retards dans les délivrances des permis.
Monsieur le Ministre peut-il faire le point pour ce qui concerne les lignes venant de Wallonie ?
Quel est le nouvel agenda précis proposé par Infrabel ?
Enfin, quelles sont les réponses transitoires - dans l'attente du RER - apportées par la Région wallonne et la SNCB pour pallier les problèmes croissants de mobilité des Wallons vers Bruxelles ?
Réponse du 21/05/2007
- de ANTOINE André
En ce qui concerne la réalisation du RER sur le territoire de la Région wallonne, tout a été mis en œuvre pour octroyer et confirmer les permis nécessaires aux travaux de la mise à quatre voies des liaisons ferroviaires, dès 2005, pour la ligne 161 entre Ottignies et Bruxelles et, en février 2006, pour la ligne 124 entre Nivelles et Bruxelles.
C'est ainsi que les travaux ont pu débuter le 23 août 2006 à Ottignies et le 23 avril 2007 à Waterloo.
Force est cependant de constater que la même célérité n'est pas de mise partout, l'examen et l'octroi des certificats et permis d'urbanisme sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale ayant pris des retards considérables. La situation la plus préoccupante concerne la ligne 124 pour laquelle le certificat d'urbanisme, qui constitue un préalable au permis proprement dit et dont la demande a été introduite en janvier 2003, n'est toujours pas délivré 4 ans plus tard.
Dès lors, Infrabel a dû revoir son calendrier prévisionnel et espère aujourd'hui une mise en service du RER pour 2015, voire 2016, au lieu de 2012 comme envisagé initialement.
Dans le cadre de la mise en œuvre du RER en Région wallonne, un travail conséquent continuera à être effectué à différents niveaux et notamment par le TEC Brabant wallon afin de développer la desserte par autobus.
Louvain-la-Neuve est en passe de devenir un véritable pôle intermodal, d'une part, avec la nouvelle gare de bus du parking Leclercq et, d'autre part, avec la construction programmée d'un parking-relais de 2.500 places à proximité immédiate de la gare SNCB. Par ailleurs, sans oublier d'assurer une optimalisation des correspondances entre les deux modes de transport, le bus et le train, le TEC Brabant wallon développe progressivement une offre de transport complémentaire à l'offre ferroviaire, avec d'une part des lignes directes vers Bruxelles et d'autre part, des lignes de rabattement vers les gares RER.
Les bus Conforto vers Bruxelles, qui peuvent aujourd'hui emprunter la bande d'arrêt d'urgence de l'E411 sur le tronçon wallon et une voie réservée sur le tronçon bruxellois, offrent déjà 28 liaisons par jour dans chaque sens, avec un départ de Louvain-la-Neuve ou de Bruxelles chaque demi-heure.
Avec les Rapido Bus, le TEC Brabant wallon propose également une liaison vers les gares des principales villes de la province qui ne bénéficient pas de liaison ferroviaire directe. Ces lignes rapides offrent notamment sept liaisons par jour dans chaque sens entre Nivelles et Ottignies et six entre Waterloo-Braine l'Alleud et Ottignies, sans oublier les huit relations aller-retour entre Nivelles et Tubize.
Enfin, en ce qui concerne le rabattement des navetteurs vers les gares RER, le TEC Brabant wallon a déjà lancé, il y a quelques années, une expérience-pilote avec la commune de La Hulpe pour organiser une navette minibus vers la gare de La Hulpe. La commune de Rixensart a d'ailleurs elle aussi conclu l'an dernier un partenariat avec le TEC Brabant wallon pour que ce type de navette soit organisé. Ce service est opérationnel depuis septembre 2006 et dessert les gares de Genval et de Rixensart.