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Iguanodons de Bernissart - Etude.

  • Session : 2006-2007
  • Année : 2007
  • N° : 34 (2006-2007) 1

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  • Question écrite du 25/04/2007
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à SIMONET Marie-Dominique, Ministre de la Recherche, des Technologies nouvelles et des Relations extérieures

    Dans le monde de la paléontologie, quelques sites font régulièrement rêver les chercheurs du monde entier. Parmi ceux-ci, on retrouve les anciennes mines de Bernissart où, il y a un siècle, des spécimens d'iguanodons, dans un état de conservation extraordinaire, ont été découverts. Les spécialistes s'accordent à dire qu'il ne s'agissait là que d'une infime partie des richesses encore enfouies.

    Il y a plusieurs mois, l'Université de Mons Hainaut a ainsi procédé à plusieurs sondages dans la zone. Ces sondages n'ont fait que confirmer le potentiel énorme de Bernissart en termes de découverte paléontologique.

    Madame la Ministre peut-elle me dire si des moyens supplémentaires seront dégagés par la Région wallonne en vue de poursuivre plus en avant ces recherches ? Quelles sont les prochaines étapes? Envisage-t-on une éventuelle réouverture de certains sites, notamment à hauteur des puits de mine aujourd'hui désaffectés et inondés ?
  • Réponse du 31/05/2007
    • de SIMONET Marie-Dominique

    L’étude du site de Bernissart est effectivement d’un très grand intérêt pour la paléontologie, vu la présence de squelettes d’iguanodons, connus dans le monde entier.

    Des recherches sur le site demandent des moyens importants. Ainsi, en 2002-2003 des sondages à 300 mètres de profondeur utilisant des procédés innovants de récepteurs fournissant des reconstitutions tridimensionnelles ont été effectués. Par chance, un des sondages s’est fait dans une zone riche en fossiles.

    Ces travaux étaient cofinancés par la Politique scientifique fédérale (via le Musée royal des sciences naturelles), la Région wallonne et la commune de Bernissart .

    L’exploitation scientifique des découvertes de ces sondages a été faite au moyen d’un contrat de recherche collective du FNRS impliquant la FPMs, l’Ulg et l’Institut royal des sciences naturelles, pendant les années 2004 à 2006.

    Ces résultats ont été publiés et ont fait l’objet de vulgarisation scientifique.

    A terme, je ne doute pas que de nouveaux travaux soient entrepris, plutôt par la nouvelle technique des sondages que par la réouverture et la fouille des sites.

    Toutefois, les moyens de la recherche sont limités et des choix doivent à chaque instant être faits, et au stade actuel il n’y a pas de projet de financement supplémentaire de ces travaux par la Région wallonne.

    Par ailleurs, aucune menace ne pèse sur la zone potentielle de découvertes paléontologiques de Bernissart. En effet, ce patrimoine constitue une réserve archéologique, comme le préconise la Convention européenne pour la protection du patrimoine archéologique.