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Exploitation de méthane dans le bassin houiller de la Région wallonne.

  • Session : 2006-2007
  • Année : 2007
  • N° : 322 (2006-2007) 1

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  • Question écrite du 09/05/2007
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    Il y a un peu plus d'un an, la S.A. Charbonnages du Borinage aurait été approchée par la Kimberley Oil. En effet, cette société australienne s'est spécialisée dans l'exploitation des poches de méthane, plus connu sous le nom de grisou, encore présentes dans les anciennes mines de charbon.

    Ce procédé d'exploitation peu commun a déjà fait ses preuves en Australie, en Italie, en France, en Angleterre, en Ecosse ou même en Allemagne. Ainsi, selon une étude commandée par la Kimberley Oil en collaboration avec la Faculté polytechnique de Mons, une exploitation de plusieurs anciens puits de captage dans la région de Charleroi et de Mons est parfaitement envisageable.

    Par ailleurs, l'AWEx soutiendrait ce projet. Néanmoins, il semble que ce projet, qui pourrait s'inscrire dans le cadre de la recherche de nouvelles énergies pour la Région wallonne, n'aurait jamais été pris en considération par le Gouvernement wallon.

    Monsieur le Ministre peut-il tout d'abord me confirmer qu'il a bien été contacté par la Kimberley Oil dans le cadre de la réalisation de ce projet ? Quelles sont les raisons pouvant justifier le manque de prise en considération de celui-ci ?

    Selon l'étude réalisée en collaboration avec la Faculté polytechnique de Mons, quelle serait la production annuelle de ces sites de captage ? Quels sont les sites qui pourraient être concernés et, enfin, quelles seront les retombées en matière d'emploi ?

    Monsieur le Ministre entend-t-il reprendre divers contacts afin que ce projet, qui pourrait être porteur à plusieurs niveaux, puisse être relancé ?
  • Réponse du 01/08/2007
    • de ANTOINE André

    Je n'ai jamais été contacté par la société Kimberley Oil en direct. J'ai échangé des écrits avec un ingénieur basé en Wallonie qui avait des contacts avec cette société. La seule « étude » qui m'ait été transmise tenait en deux pages et faisait état d'un chiffre d'affaire de quatre milliards d'anciens francs.

    Toutefois, comme je l'ai écrit au porteur de projet, afin de juger de la pertinence économique de l'extraction du grisou, il ne convient pas seulement de considérer le chiffre d'affaire qui en résulterait mais, au strict minimum, la différence entre le prix de vente final et le prix d'exploitation.

    Je n'ai jamais reçu de réponse à cette question ou de Business Plan plus complet.