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La zone linéaire.

  • Session : 2006-2007
  • Année : 2007
  • N° : 366 (2006-2007) 1

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  • Question écrite du 05/06/2007
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    Le CWATUP, article 46, § 1er , 2°, dispose que l’inscription d'une nouvelle zone destinée à l'urbanisation ne peut prendre la forme d'un développement linéaire le long de la voirie. C'est ce dispositif qui définit ce qu'il y a lieu d'entendre par zone linéaire.

    Ce dispositif empêche la prolifération des zones linéaires en interdisant que l'inscription de nouvelles zones destinées à l'urbanisation ne puisse prendre une forme linéaire.

    C'est un dispositif avec lequel nous pouvons être d'accord. Le problème est de savoir quand on identifie une zone existante comme étant linéaire et quand elle ne l'est pas,

    La zone d'habitat à caractère linéaire en tant que telle est caractérisée par une profondeur de 50 mètres depuis la route.

    Mais la cartographie de l'époque était relativement imprécise. De ce fait, il existe plusieurs zones qui sont interprétées comme étant des zones linéaires alors que sur les cartes on disposerait de 70, voire même de 80 à 90 mètres.

    La zone en question n'étant pas marquée par une surimpression l'identifiant clairement et indubitablement comme zone linéaire, on plonge dans l'interprétation.

    De ce fait, on en arrive à déclarer des zones comme étant linéaires alors qu'elles ne le sont pas.

    Pour lever le doute, je plaide pour une cartographie plus objective qui identifie clairement si une zone est linéaire ou pas. Cela peut se faire soit au moyen d'une surimpression comme c'est le cas pour différentes ZAE ou par une autre forme graphique.

    Monsieur le Ministre partage-t-il mon analyse ? Qu'entend-il faire pour remédier aux interprétations trop subjectives des plans de secteurs ?