Le pont de Godinne.

• Session : 2006-2007
• Année : 2007
• N° : 155 (2006-2007) 1

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• Question écrite du 15/06/2007

  • de BORSUS Willy
  • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances, de l'Equipement et du Patrimoine
  
  A diverses reprises, j’ai interrogé Monsieur le Ministre sur la construction d'un nouveau pont à Dinant et ses réponses m'ont rassuré quant à la réalisation future de ce projet.
  
  Aujourd'hui, j’invite Monsieur le Ministre à découvrir une situation similaire, un peu plus en aval de Dinant, où le pont de Godinne nécessite d'importants travaux, voire même une reconstruction.
  
  En effet, suite aux dégradations progressives du pont, les véhicules de plus de 10 tonnes sont déviés vers le pont d'Anhée ce qui représente un allongement des trajets de près de 9 kilomètre et entraîne donc des coûts supplémentaires importants ainsi qu'une pollution croissante liée aux kilomètres à effectuer pour traverser la Meuse.
  
  Par ailleurs, les pilastres du pont freinent l'écoulement des eaux ce qui entraîne des problèmes d'inondations en cas de fortes pluies.
  
  Compte tenu de ces divers éléments, et sachant que la rénovation envisagée ne permettra jamais de relever le tonnage autorisé, quelles solutions Monsieur le Ministre compte-t-il apporter aux problèmes de mobilité, d'environnement, d'inondation, de coût pour les transporteurs routiers, ... ?
  
  Monsieur le Ministre pense-t-il qu'un nouveau pont puisse être construit ? Des études sont-elles en cours ?
  
  
  
  
  

• Réponse du 13/07/2007

  • de DAERDEN Michel
  
  Le pont de Godinne, appelé aussi pont de Rouillon, et ses voiries d'accès (liaison N92 - N947) ont été cédés par la Commune d'Yvoir à la Région wallonne, en vue de sa modernisation en 1997. Le pont actuel comporte deux piles en Meuse.
  
  Depuis la réalisation des dragages d’approfondissements de la Meuse, la présence de ces deux piles n’est plus responsable d’inondations.
  
  Par contre, il est vrai que, même si une simple rénovation du pont était réalisée, celui-ci ne comporte structurellement qu’une seule voie de circulation nécessitant un passage alternatif.
  
  Dès lors, plutôt qu’une rénovation, il a été envisagé l’étude d’un nouveau pont comportant deux voies de circulation, des trottoirs de 2 mètres de chaque coté et permettant un gabarit de circulation sous le pont de minimum 7 mètres. Ce nouveau pont permettra le passage de convois de 90t tels que prévu par les normes de calcul, soit un convoi habituel.
  
  Une attention particulière a été apportée sur l’esthétique.
  
  Cette étude est actuellement quasi terminée, les cahiers des charges pourront être rédigés en fin d’année de manière à prévoir une adjudication pour la mi 2008.
  
  Un tel ouvrage fait partie de la liste des ouvrages à réparer en priorité et une somme sera proposée au budget 2008 pour la réalisation. Je peux donc vous rassurer, au printemps 2009, devrait débuter à cet endroit la réalisation d’un nouveau pont de largeur classique, permettant le passage de convois habituels tout en préservant le gabarit de la voie d’eau et l’esthétique de cette belle vallée de la Meuse.