L'application du fauchage tardif en Région wallonne.
Session : 2006-2007
Année : 2007
N° : 263 (2006-2007) 1
2 élément(s) trouvé(s).
Question écrite du 16/08/2007
de FOURNY Dimitri
à LUTGEN Benoit, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Tourisme
Les bords de route ou « nature ordinaire » représentent en Wallonie près de 20.000 hectares. L’ambition du fauchage tardif est de préserver et d’enrichir cette « nature ordinaire ».
Disposez-vous de statistiques quant au nombre de communes qui ont adopté ce principe ?
Y a-t-il des espèces particulières qui sont ainsi préservées en Province de Luxembourg ?
Réponse du 07/09/2007
de LUTGEN Benoît
Actuellement, 185 communes participent à la campagne de fauchage tardif des bords de routes, ce qui représente plus de 70 % des communes de Wallonie.
En Province de Luxembourg, 38 communes participent à cette opération sur les 44 communes que compte la province.
Dans ces communes, de nombreux relevés botaniques ont été réalisés sur les bords de routes. Parmi les espèces observées, trente appartiennent à la liste des espèces menacées en Wallonie et dix appartiennent à la liste des espèces partiellement protégées (décret relatif à la conservation des sites Natura 2000 ainsi que de la faune et de la flore sauvage).
Voici quelques exemples d'espèces particulièrement intéressantes présentes sur les bords de routes en Province de Luxembourg :