Comment favoriser l'immigration de chercheurs de pointe?

• Session : 2006-2007
• Année : 2007
• N° : 143 (2006-2007) 1

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• Question écrite du 05/09/2007

  • de STOFFELS Edmund
  • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Emploi, du Commerce extérieur et du Patrimoine
  Chez nos voisins allemands, un sujet oppose les uns et les autres – le monde politique essayant de jongler entre les deux pôles en créant des contingents limités de personnes de qui on encourage l’immigration.
  
  Les uns s’opposent à l’immigration craignant des conséquences négatives sur le marché de l’emploi. Les autres prônent l’immigration de personnes hautement qualifiées qui peuvent devenir le moteur d’initiatives économiques tant espérées.
  
  Les protagonistes de la thèse de l’immigration de chercheurs de pointe critiquent d’une part une fuite trop importante de cerveaux vers l’étranger (et de ce fait une diminution de la capacité d’innovation et d’entreprendre) et d’autre part que les conditions offertes aux personnes concernées venant de l’étranger ne sont pas suffisamment attractives.
  
  Il est un fait que nous devons déplorer un manque d’élan et un immobilisme important. Comment expliquer autrement le fait que bon nombre d’emplois qualifiés restent inoccupés ? A cela s’ajoute un déficit au niveau de la capacité d’innover et de lancer des projets compétitifs à très haute valeur ajoutée.
  
  D’une part, il faudra donc investir massivement dans le savoir-faire de nos jeunes. Mais en attendant, il faudra « importer » un certain savoir-faire en attirant des chercheurs qui peuvent de part leur qualification impulser une certaine dynamique dans les domaines de la recherche et du développement et créer à terme en Wallonie de véritables pôles d’excellence à l’échelle mondiale. L’investissement dans notre capacité d’innovation et de développement est une des voies prometteuses dans une économie de plus en plus mondialisée.
  
  Reste à savoir, si les conditions d’emplois et d’existence offertes à ces personnes sont suffisamment attractives. En d’autres termes, comment pouvons nous en tant que RW contribuer à les rendre plus attractives ?
  
  Monsieur le Ministre, quelle est votre réaction par rapport à ce débat ? Quel est le nombre de chercheurs de très haute qualité que nous avons pu attirer chez nous (dans nos entreprises, dans nos universités…) ? Quelle en est l’explication ?