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Boîtiers sans appareil photo.

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2007
  • N° : 9 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 25/09/2007
    • de STOFFELS Edmund
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances et de l'Equipement


    Tout le monde le sait : un des motifs qui expliquent le nombre et la gravité des accidents, c’est la vitesse inappropriée par rapport aux circonstances locales.

    C’est d’autant plus exact qu’aux endroits où la vitesse est limitée à 50, voire 70 km/h, les dépassements sont légion alors que la limitation de la vitesse vise justement d’éviter l’accident.

    Depuis que les zones 30 sont un peu plus contrôlées, les excès de vitesse à ces endroits hyper-sensibles ont tendance à diminuer.

    Il faudrait - au travers d’une analyse des accidents qui ont eu lieu - déterminer de quelle manière l’excès de vitesse joue en combinaison avec d’autres facteurs tels que l’état des routes, la densité du trafic, l’agressivité au volant, la signalisation difficile, … quand l’accident a lieu. Et déterminer où et dans quelle mesure nous devons, en accord avec les zones de police et le Fédéral (qui est compétent pour le Code de la route), procéder aux contrôles plus systématiques par radar.

    Le Collègue de Monsieur le Ministre, M. Antoine, réclame plus de « flashs » sur les autoroutes wallonnes.

    Les 29 boîtiers sur les autoroutes et les 40 sur les autres routes ne seraient pas équipés d’un appareil photo en permanence. La Région wallonne a mis les boîtiers, c’est à la police de les équiper en appareils capables de « flasher ».

    Des rencontres se sont passées entre le Cabinet de Monsieur le Ministre et les autorités policières pour discuter du point. Ma question porte sur le résultat de ces contacts.

    Un accord a-t-il pu être dégagé concernant l’équipement des boîtiers radars ? Dans l’affirmative, quel est son contenu ? Dans quelle mesure l’argent rentré par les flashs contribue-t-il à renforcer les dispositifs en matière de contrôle d’excès de vitesse (notamment dans les zones sensibles) ?
  • Réponse du 02/01/2008
    • de DAERDEN Michel
    En réponse à sa question, j'informe l'Honorable Membre que j'ai conclu, à l'occasion des Etats généraux de la sécurité routière en Région wallonne, un protocole d'accord avec les plus hautes autorités de la Police Fédérale en vue de conclure un partenariat en faveur de la sécurité routière.

    Ce protocole d'accord prévoit notamment de nouvelles actions en matière de contrôle de vitesse.

    Pour ce qui concerne les radars fixes, il est décidé de modifier la technique de mesure et de recourir à la technologie des boucles d'induction afin d'éviter le phénomène des réflexions parasites.

    Dans ce cadre, la Région wallonne financera les boucles en chaussée jusqu'aux boîtiers disposés le long des autoroutes.

    La Police Fédérale financera l'appareillage de mesure et de prise de photo à placer dans le boîtier.

    Les deux administrations sont chargées de rédiger un cahier des charges commun couvrant l'ensemble de l'opération afin d'avoir un interlocuteur unique responsable de toutes les fournitures.

    Ce sont les boîtiers qui ont d'ores et déjà été mis en place qui seront utilisés. L'ensemble de l'opération doit être menée en 2008.

    Je vous signale en outre que la Police Fédérale a identifié différents sites à partir desquels elle envisage d'effectuer des contrôles de vitesse temporaires. Certains aménagements de l'infrastructure doivent cependant être étudiés afin de sécuriser ces sites. Une concertation doit être menée entre les services concernés de la Police Fédérale et de l'Administration. Je financerai les aménagements nécessaires à la réalisation des ces contrôles en toute sécurité pour les forces de Police.

    Le but de la manœuvre est d'augmenter de manière significative le sentiment et le risque d'être contrôlé dans l'esprit des utilisateurs de la route.

    Enfin, des contacts ont été établis avec la Commission chargée de coordonner l'action des zones de Police. Mon souhait est que des partenariats locaux puissent être établis entre les Directions territoriales du MET et les zones de Police et ce, afin de mener des actions communes et coordonnées en faveur de la sécurité routière dans le respect des compétences de chacune des parties.

    Dans ce cadre, une attention toute particulière doit donc être apportée à la sécurité routière des zones et itinéraires à haut risque.