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Suppression d'arrêts SNCB.

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2007
  • N° : 36 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 09/10/2007
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    Dans la presse, on pouvait lire que la SNCB envisagerait la suppression d’arrêts. Tempête dans un verre d’eau ? Les usagers du train, du tram ou du bus réagissent soulignant l’importance des trains omnibus qui peuvent être une réponse adéquate contre les embouteillages. Les syndicats réagissent aussi en se déclarant surpris et contrarié.

    La meilleure réponse au défi écologique et aux embouteillages n’est pas de remplacer des trains par des bus, mais d’attirer de nouveaux voyageurs en augmentant la qualité des services, la ponctualité et la fréquence. L’administrateur délégué de la SNCB nuance en « associant la réouverture ou la fermeture d’un arrêt à des critères objectifs ».

    Monsieur le Ministre comprend que cette discussion doit nous intéresser avant que les faits ne soient accomplis. Et cela d’autant plus que la politique de la SNCB en cette matière a un impact direct sur notre politique de mobilité.

    De ce fait, je tiens à interroger Monsieur le Ministre pour savoir s'il dispose d’informations plus précises ? Dans l’affirmative, que nous renseignent-elles ? Quels vont être les impacts à charge des usagers ? Et, en termes de gestion, d’un trafic le plus fluide possible ? Allons-nous devoir combler les difficultés d’un service SNCB qui nous abandonne ?
  • Réponse du 26/10/2007
    • de ANTOINE André

    Je précise à l'honorable Membre que je n'ai été informé d'aucune intention de la SNCB de procéder à la fermeture de gares ou de points d'arrêts. Les déclarations de l'Administrateur délégué sur ce sujet ne correspondent pas à la politique du Gouvernement fédéral en la matière.

    A ce propos, le contrat de gestion de la SNCB prévoit d'ailleurs que la suppression d'arrêts ne peut relever de sa seule initiative. C'est une procédure qui nécessiterait une décision du Ministre fédéral compétent or Monsieur Tuybens, Secrétaire d'Etat des Entreprises publiques, a exprimé son étonnement face aux récentes déclarations de Monsieur Descheemaecker.

    Concernant l'hypothèse d'un remplacement de certaines lignes ferroviaires par un service de bus. Je rappelle que le transport public par chemin de fer relève de la compétence du Gouvernement fédéral et le transport par autobus des Régions. Incidemment, tout glissement de trains vers des bus consisterait donc à faire supporter par les Régions les coûts d'une partie du transport ferroviaire de personnes.

    Il n'existe aujourd'hui aucune stratégie en ce sens ni au niveau du Gouvernement wallon, ni au niveau fédéral.

    En outre, s'il faut reconnaître qu'une desserte ferroviaire peut effectivement coûter plus cher dans certains cas qu'une desserte par autobus, une politique de transport public doit s'affranchir des aspects purement économiques pour adopter une vision plus globale de la problématique du transport. Outre le coût, les éléments de rapidité, de confort ou liés à des aspects tels que la congestion, souvent favorables au transport ferroviaire, doivent également être pris en considération.