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Situation du prix de l'immobilier en Région wallonne - Augmentation en 2005 - Situation en 2006.

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2007
  • N° : 98 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 19/11/2007
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    Les prix de l'immobilier ont flambé en Belgique, comme ailleurs dans la plupart des pays européens.

    Il semblait cependant qu'un recul se profilait à l'horizon en ce début du troisième trimestre mais il apparaît maintenant que les prix des appartements et des maisons dans le secteur privé continuent à grimper d'une façon inquiétante pour les jeunes ménages qui veulent accéder à la propriété, soit par l'achat d'un appartement ou d'une maison.

    Quel est le sentiment de Monsieur le Ministre, responsable de la politique du logement en Région wallonne, en ce qui concerne la situation actuelle de l'immobilier ? En effet, il semble qu'une baisse de l'immobilier au cours des dernières semaines était en trompe l'œil. Qu'en pense Monsieur le Ministre ?
    Peut-on estimer aussi que le pouvoir d'achat des ménages se redresse ?
  • Réponse du 25/03/2009
    • de ANTOINE André

    La réponse à la question étant rédigée en 2008, il est possible de répondre avec certitude que les prix de l'immobilier ont poursuivi leur tendance à la hausse tant en 2005 qu'en 2006. Cette hausse des prix a toutefois pu être compensée par le maintien de taux d'intérêt bas et l'allongement des durées de remboursement de prêts, des durées de plus de 30 ans n'étant pas rares même si celles-ci ne sont pas pratiquées par les organismes de crédits hypothécaires sociaux.

    A l'heure actuelle, une certaine stabilisation des prix de l'immobilier semble se profiler mais parallèlement, les taux d'intérêt remontent légèrement et le pouvoir d'achat tend à diminuer pour une part de la population par rapport aux années précédentes. De plus, un éventuel retournement de tendance des prix immobiliers vers la baisse conduirait des organismes tels que la SWCS à ne plus prêter un montant pouvant atteindre 125% de la valeur vénale du bien acheté. En effet, vu le risque de ne plus pouvoir couvrir le solde de la créance hypothécaire en cas de vente dans les premières années du prêt hypothécaire, de tels organismes se doivent d'être vigilants en de telles situations.

    Pour des ménages dont l'épargne est faible ou absente et qui dès lors empruntent également le montant des frais lié à l'achat, l'évolution favorable des prix immobiliers ne suffira donc pas à faciliter l'opération immobilière dont ils rêvent.