à LUTGEN Benoit, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Tourisme
La colombophilie fait partie des nombreuses traditions populaires de notre pays. La réputation de nos éleveurs est mondialement reconnue. Certains colombophiles se veulent cependant pessimistes quant à la survie de leur passe-temps, par exemple, pour ce qui concerne les nombreux épisodes de la grippe aviaire.
II semblerait également que le comportement des pigeons ait pu changer ces dernières années. Ainsi, plusieurs colombophiles ont pu constater à l'occasion de grands rassemblements et de lachers de pigeons traditionnels qu'un nombre sans cesse croissant de leurs pigeons ne rejoignaient jamais le bercail où qu'ils rejoignaient le pigeonnier véritablement affaiblis.
Monsieur le Ministre a-t-il été contacté par des sociétés colombophiles à ce sujet ? Une étude a-t-elle été réalisée concernant une éventuelle modification du comportement des pigeons voyageurs ? Quelles sont les conclusions de cette étude ?
Réponse du 12/12/2007
de LUTGEN Benoît
Renseignement pris auprès de colombophiles de la région namuroise, ceux-ci m’affirment qu’ils n’ont pas constaté de pertes anormales. Selon eux, chaque concours apporte un risque de disparition de pigeons et le taux de perte ne paraît pas avoir augmenté.
Les risques de pertes sont multiples. Ainsi, les colombophiles du nord de la France se plaignent de la prolongation de la période de chasse au pigeon dans le sud de ce pays. Les conditions météorologiques des régions traversées, les lignes électriques, les maladies aviaires sont autant de causes avérées de la perte de pigeons.
Je n’ai pas été contacté par des sociétés colombophiles à ce propos. Les colombophiles s’adressent habituellement au Ministre fédéral de la Santé publique, compétent en matière de santé animale.
Je n’ai pas non plus connaissance d’une étude sur le comportement des pigeons. Si l'honorable Membre en a la référence, je serais intéressé d’en prendre connaissance.