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Limitation de vitesse dans les villages.

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2007
  • N° : 103 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 17/12/2007
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances et de l'Equipement

    Chacun le concède aujourd'hui, en matière de sécurité routière, les excès de vitesse constituent la cause principale des accidents mortels dont sont victimes le plus souvent les usagers dits faibles, dont les enfants.

    Je souhaiterais aujourd'hui aborder avec Monsieur le Ministre une réflexion particulièrement ahurissante qui m'a été faite par l'un de nos concitoyens habitant l'un des villages de l'entité de Tournai.

    Il semblerait en effet que sur les routes qui sont du ressort de la commune, celle-ci n'aurait placé aucun panneau signalant une entrée d'agglomération ou encore de panneau limitant la vitesse. Par défaut, la traversée de ces villages est donc limitée à 90 km/h.

    Cette situation, Monsieur le Ministre, est inacceptable et cela d'autant plus que sur les axes traversant les mêmes villages et qui dépendent soit du MET ou de la province des limitations de vitesse existent. Par exemple, dans certains villages traversés par des grands axes, les automobilistes sont limités à 50 km/h sur ces axes tandis qu'à proximité des places de ces villages ils peuvent foncer à plus de 90 km/h.

    Avant d'investir dans des campagnes de prévention ou d'aménager certains dispositifs répressifs, les communes wallonnes ne devraient-elles pas, selon Monsieur le Ministre, investir dans une signalisation de base limitant la vitesse ? En effet, dépités, certains agents de quartier admettent qu'ils ne peuvent rien dire aux automobilistes roulant à plus de 50 km/h au cœur de nos villages.

    Selon Monsieur le Ministre, ne conviendrait-il pas également qu'il y ait une meilleure concertation avec les services du MET ou encore de la province en matière d'installation de panneaux, notamment ceux qui signalent l'entrée d'une agglomération et qui pourraient être placés sur les axes du ressort de ses autorités ?
  • Réponse du 02/07/2008
    • de DAERDEN Michel

    En réponse à sa question, j’informe l’honorable Membre que le cas qui est soulevé fait état d’un défaut de signalisation sur une route du réseau communal pour lequel je n’ai aucune compétence.

    Une signalisation de qualité est indispensable et je ne peux que vous inviter à faire état de la situation que vous relatez aux autorités communales locales concernées.

    Enfin, je partage votre avis pour ce qui concerne la coordination des actions en matière de sécurité routière. Je pense que dans la toute grande majorité des cas, des contacts étroits sont établis entre les autorités locales et les différents intervenants de la Direction des Routes et Autoroutes que ce soit les chefs de Districts, Ingénieurs des Ponts et Chaussées ou Directeurs Territoriaux.

    Je signale pour conclure que chaque Province est dotée d’une Commission Provinciale de la Sécurité Routière qui peut aborder tout problème de sécurité routière lié à l’infrastructure dans une approche multidisciplinaire autour d’experts et de représentants des autorités locales.