Destruction du pont SNCB à Welkenraedt.

• Session : 2007-2008
• Année : 2008
• N° : 108 (2007-2008) 1

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• Question écrite. du 03/01/2008

  • de STOFFELS Edmund
  • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances et de l'Equipement
  
  Il est vrai que le pont, dont je Vous parle est un pont SNCB. Mais il est vrai aussi que le chantier est un chantier commun SNCB-MET. Comme je n'ai pas la possibilité de m'adresser directement à la SNCB, c'est à vous que j'adresse mes questions. Ou plutôt que j'adresse le cri d'alarme lancé par les riverains et les commerçants concernés. Monsieur le Ministre me permettra que je lui cite un mail, que je viens de recevoir d'une des personnes concernées:
  
  « ... Plusieurs commerçants viennent de me faire part d'un problème aux conséquences qui pourraient s'avérer plus importantes. En effet, les travaux provoquent des vibrations qui se ressentent de manière très intense à l’intérieur des bâtiments qu'ils soient privés ou commerciaux et qui, à terme, pourraient fissurer la structure de ces bâtiments.
  
  A proximité du pont, chez la fleuriste, les objets bougent, il est impossible de" boire un verre" chez le cafetier et les séances de psychothérapie sont très perturbées au centre de santé mental. Et ce ne sont que quelques exemples. En plus de perdre des clients, il devient impossible de travailler.
  
  Certains se demandent qui va payer les dégâts aux maisons. Comme aucun constat préliminaire n'a été fait, comment prouver la détérioration par le chantier? Autant de questions qui m'amènent une nouvelle fois à demander une réunion pour les riverains et les commerçants avec tous les intervenants. .....
  
  Il est indispensable et urgent que le MET exerce une surveillance permanente et active des travaux avec possibilité de les interrompre si la situation devient critique. Ce qui est le cas ce jour.
  
  ... Le mépris d'Infrabel est inacceptable et les commerçants me demandent d'insister une nouvelle fois auprès de vous pour que la Région Wallonne indemnise les commerçants signataires de la pétition faute d'une loi adaptée à ce contexte. A la Région après de se retourner contre Infrabel. »
  
  Voilà, un message qui ne manque pas de clarté. L'ensemble des commerçants et des propriétaires d'immeubles riverains compte sur vous.
  
  Puisqu'il s'agit d'un chantier commun entre la SNCB et le MET, ne peut-on pas mettre en place un dialogue permanent avec les riverains et procéder dans l'état actuel du chantier à un état des lieux avant que les maisons ne soient endommagées. Si je le demande à Monsieur le Ministre, c'est parce qu'à d'autres endroits, des problèmes n'ont pas pu être réglés par manque d'état de lieux avant et après chantier.
  
  Si je le demande, c'est aussi dans l'optique de la réalisation de deux giratoires programmés prochainement sur la R.N. 67, l'un servant d'infrastructure d'accès au zoning et l'autre de sécurisation du carrefour R.N. 3 – R.N. 67. Pour ces deux chantiers, ce sera le MET tout seul qui devra s'entendre avec les riverains.

• Réponse du 18/04/2008

  • de DAERDEN Michel
  
  L’ouvrage dont parle l'honorable Membre, même s’il se situe sur une voirie régionale, est géré par Infrabel dans le cadre d’un cahier des charges rédigé et mis en adjudication par Infrabel qui, bien entendu, paie ces travaux et tout ce qui en résulte.
  
  La surveillance permanente et active relève donc du maître d’œuvre, Infrabel, et lui seul.
  
  Il en va de même des relations avec les riverains dans le cadre du chantier et, notamment, en ce qui concerne d’éventuels dégâts aux habitations.
  
  En ce qui me concerne, je dois bien constater que je ne suis pas acteur de ce dossier.
  
  Il en va tout autrement des autres chantiers effectués par la Région où cette concertation existe. J’y veillerai encore dans le cas que l'honorable Membre cite.