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Suppression des connexions dial-up par Belgacom.

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2008
  • N° : 176 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 17/01/2008
    • de FOURNY Dimitri
    • à LUTGEN Benoit, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Tourisme

    L’opérateur Belgacom a annoncé que, fin de ce mois de janvier, il mettrait un terme à son service dial-up, à savoir la connexion à l’Internet par la ligne téléphonique.

    Face à l’avancée technologique de l’ADSL, la connexion dial-up ne touche plus que 6 % des abonnés, soit 50.000 clients de Belgacom.

    L’abandon de cette technologie est le propre de Belgacom, d’autres opérateurs offrent toujours Internet via cette technologie, tels Tele 2 ou Scarlet. Les consommateurs peuvent toujours, il est vrai, changer d’opérateur.

    Toutefois, cet abandon par le principal opérateur en Belgique pose plusieurs questions.

    En effet, certains clients - principalement dans des zones rurales, à faible densité de population - ne peuvent toujours pas bénéficier de la technologie ADSL.

    Par l’abandon pur et simple du dial-up, certaines zones de la population se trouvent ainsi privées de l’accès aux moyens modernes de communications.

    Cet abandon du dial-up ne risque-t-il pas de renforcer la fracture numérique ?

    De plus, pour certains clients qui ont des besoins limités - telle la seule lecture de courriers électroniques - cette connexion dial-up est suffisante et peu onéreuse.

    Belgacom répondra qu’il offre des tarifs réduits permettant de surfer sur l’adsl deux heures par mois. Si le prix de 5,95 euros est acceptable, quid de l’achat du modem ?

    De manière plus générale, le prix pour un abonnement ADSL est toujours, à l’heure actuelle, onéreux.

    Malgré les différentes formules tarifaires existantes, notre pays n’offre pas des tarifications raisonnables si on les compare avec la moyenne européenne.

    La Commissaire européenne, Viviane Reding, rappelait encore récemment que « les consommateurs belges payent encore les services à haut débit à un prix relativement élevé. »

    Bien que le nombre de connexions dial-up soit faible et que l’accès au haut débit doit être favorisé, la suppression de cette technologie ne risque-t-elle pas de renforcer la fracture numérique ?

    L’on sait que les zones à faible densité de population se trouvent délaissées par les opérateurs de télécommunications et se trouvent privées de l’ADSL.

    Quelles mesures peuvent être prises afin d’assurer à la fois une couverture complète du réseau adsl, et ce, à des prix démocratiques ?

    Quels sont les facteurs responsables de ces prix élevés de l’ADSL sur notre territoire?
  • Réponse du 29/01/2008
    • de LUTGEN Benoît

    J’ai l’honneur de vous faire savoir que le dossier évoqué dans la question ne relève pas de mes compétences ni de mon administration.

    J'invite donc l'honorable Membre à interroger ma Collègue la Ministre Simonet, compétente en matière de technologies nouvelles.