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Voitures utilisées par les Ministres de la Région wallonne.

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2008
  • N° : 21 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 12/02/2008
    • de SENESAEL Daniel
    • à SIMONET Marie-Dominique, Ministre de la Recherche, des Technologies nouvelles et des Relations extérieures

    A l'heure à laquelle l'ensemble du monde doit s'engager dans la lutte contre le réchauffement climatique, il appartient plus que jamais à la classe politique de montrer le bon exemple à nos concitoyens. Un des messages à transmettre à la population est d'ordre environnemental.

    Les journalistes du « Morgen » ont récemment publié une enquête concernant les voitures utilisées par nos ministres fédéraux.

    Sans polémiquer, force est de constater que les grosses cylindrées polluantes ont la côte. Bien sûr, une voiture ministérielle se doit d'être confortable, car elle fait le plus souvent office de deuxième bureau. Mais il est possible de concilier confort et voiture « verte ».

    Madame la Ministre peut-elle me faire l'inventaire des voitures au niveau de son Cabinet et leurs considérations techniques en ce qui concerne leur impact polluant ?

    Quels efforts envisage-t-elle d'entreprendre pour améliorer les performances environnementales de son parc automobile ? Quels sont les objectifs et dans quels délais pense-t-elle les atteindre ?
  • Réponse du 28/02/2008
    • de SIMONET Marie-Dominique

    Avant de répondre très concrètement à la question ci-dessus, je souhaite d’emblée préciser à l’honorable Membre que je partage son souci dans les considérations environnementales qui doivent guider les Cabinets ministériels pour l’équipement de leur parc automobile et ce effectivement afin de constituer un exemple probant pour nos concitoyens.

    Le parc automobile de mon Cabinet est constitué de sept véhicules.

    Prenant l’indice de référence ayant servi à fixer les seuils, tant de l’éco-bonus (< 146 g CO2/km) que de l’éco-malus (> 195 g CO2/km), sur les sept véhicules évoqués un donnerait lieu à un éco-malus, trois se situent dans la fourchette neutre, tandis que les trois autres donneraient lieu à un éco-bonus.

    Il est à noter que le dernier marché repris en la matière portait sur l’acquisition de deux véhicules qui donneraient lieu à un éco-bonus.

    Force toutefois est de constater que pour les « voitures vertes » justifiant d’un réel progrès écologique et, pour employer les termes de l’honorable Membre, appelées à constituer un « deuxième bureau » mobile, l’offre jusqu’à ce jour sur le marché, susceptible par ailleurs de satisfaire aux prescrits budgétaires et techniques de la circulaire de fonctionnement des Cabinets ministériels, était pour ainsi dire inexistante. Cependant, lors du remplacement de mon véhicule en 2006, j’ai opté pour une Lexus, une des rares voitures-hybrides.

    Ces derniers renouvellements témoignent d’ores et déjà de l’intégration de cette problématique au sein de mon Cabinet.

    Pour être très attentif au développement en la matière, je suis heureux de constater néanmoins que les constructeurs remédient actuellement à cette carence et que nous disposerons dans les mois et années à venir d’une offre à même de répondre aux besoins de tous les utilisateurs.

    Quoi qu’il en soit, cette indispensable conscience environnementale a guidé le choix des dernières acquisitions de mon Cabinet et primera de manière inconditionnelle pour les renouvellements futurs.