Voitures utilisées par les Ministres de la Région wallonne.
- Session : 2007-2008
- Année : 2008
- N° : 204 (2007-2008) 1
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Question écrite du 12/02/2008
- de SENESAEL Daniel
- à LUTGEN Benoit, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Tourisme
A l'heure à laquelle l'ensemble du monde doit s'engager dans la lutte contre le réchauffement climatique, il appartient plus que jamais à la classe politique de montrer le bon exemple à nos concitoyens. Un des messages à transmettre à la population est d'ordre environnemental.
Les journalistes du « Morgen » ont récemment publié une enquête concernant les voitures utilisées par nos ministres fédéraux.
Sans polémiquer, force est de constater que les grosses cylindrées polluantes ont la côte. Bien sûr, une voiture ministérielle se doit d'être confortable, car elle fait le plus souvent office de deuxième bureau. Mais il est possible de concilier confort et voiture « verte ».
Monsieur le Ministre peut-il me faire l'inventaire des voitures au niveau de son Cabinet et leurs considérations techniques en ce qui concerne leur impact polluant ?
Quels efforts envisage-t-il d'entreprendre pour améliorer les performances environnementales de son parc automobile? Quels sont les objectifs et dans quels délais pense-t-il les atteindre ?
Réponse du 26/02/2008
- de LUTGEN Benoît
Les renseignements que l'honorable Membre sollicite sont présentés en annexe sous forme de tableau. Il s’agit de l’inventaire des véhicules relevant de mon Cabinet.
La majorité de ceux-ci sont des véhicules hérités de mes prédécesseurs en 2004 et qui présentent un nombre élevé de kilomètres parcourus.
Mon véhicule de fonction (Audi A4) dont le compteur indique actuellement 304.000 kilomètres et dont la valeur argus est de 8.000,00 euros, est un ancien véhicule d’un collaborateur de mon prédécesseur.
Il en va de même pour le véhicule mis à la disposition de mon Chef de Cabinet, qui a également parcouru plus de 260.000 kilomètres.
Quant aux cinq véhicules acquis depuis mon entrée en fonction le 19 juillet 2004, j’ai eu recours systématiquement aux marchés publics européens du M.E.T. qui présentent les conditions financières les plus avantageuses, tout en veillant également à répondre aux nouvelles exigences en matière environnementale.