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"Nuit de l'obscurité".

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2008
  • N° : 152 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 15/02/2008
    • de STOFFELS Edmund
    • à COURARD Philippe, Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique

    Ayant déjà interpellé concernant la problématique des pollutions lumineuses ainsi que concernant l’économie d’énergie, je trouve que la " nuit de l’obscurité " est une bonne initiative à laquelle participeront, le 15 mars prochain, des communes wallonnes.

    Je pense d’ailleurs que l’idée mérite d’être copiée par toutes les communes wallonne et germanophones. Il me semble particulièrement intéressant d’insister sur le spectacle de voir à nouveau le ciel des étoiles et, d’autre part, sur l’économie d’énergie (tout en respectant les règles élémentaires de la sécurité routière et publique).

    Puis-je vous inviter Monsieur le Ministre – si ce n’est pas encore fait – à informer toutes les communes de cette initiative et à les inviter à y participer toutes ?
  • Réponse du 03/04/2008
    • de COURARD Philippe
    La question posée par l'honorable Membre relative à l'organisation de la « Nuit de l'Obscurité » a retenu ma meilleure attention.

    La Région wallonne a célébré ce samedi 15 mars sa première Nuit de l'Obscurité.

    Cet événement poursuit deux objectifs majeurs : d'une part, sensibiliser aux nuisances et au coût de la pollution lumineuse ; d'autre part, permettre au public de goûter au(x) plaisir(s) d'une nuit « 100% nuit ».

    Cette première édition wallonne fut un succès, puisque près d'une centaine d'activités ont été organisées aux quatre coins de la Région et que plusieurs communes se sont associées à la fête en éteignant leur éclairage public. Ce fut le cas à Braine-l'Alleud, Seraing, Borlez, Chièvres, Gembloux ou encore Hotton.

    Je salue cette action qui a permis d'attirer l'attention de tous sur la problématique, entre autres, du gaspillage énergétique et la perturbation de l'équilibre de la faune et de la flore.

    Pour ce qui touche l'organisation de l'édition de l'année 2009, j'espère que cet évènement sera encore plus largement suivi.

    Je signale que dans tous les projets d'éclairage que je subsidie, je suis particulièrement attentif à la pollution lumineuse aussi bien dans le choix du type de matériel (qui rabat la lumière vers le sol), dans son entretien que dans la quantité d'éclairage mis en œuvre.

    L'éclairage doit être, chaque fois, étudié pour qu'il soit adapté à la situation dans le respect des usagers et je veille à ce que la puissance (donc le coût de consommation) soit limitée au maximum.