Conséquences des dégâts occasionnés par le gibier aux pépinières.

• Session : 2007-2008
• Année : 2008
• N° : 239 (2007-2008) 1

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• Question écrite du 07/03/2008

  • de FOURNY Dimitri
  • à LUTGEN Benoit, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Tourisme
  
  Il y a quelques semaines, j'interrogeais Monsieur le Ministre au sujet des dégâts occasionnés par le gibier dans les pâtures des agriculteurs du Sud-Luxembourg. Comme il le sait, ces dégâts se chiffrent en milliers d’euros à charge des exploitants agricoles.
  
  Il me revient que les agriculteurs ne sont pas les seuls lésés par le passage de troupeaux de gibier. En effet, les pépiniéristes, et plus spécialement les producteurs d’arbres de Noël, subissent des pertes très importantes. Le saccage des pépinières par le gibier, qu’il s’agisse de sangliers ou de cervidés, compromettent de plus en plus la production des sapins de Noël en Wallonie et plus particulièrement dans la région du Sud-est (Luxembourg, Liège et Namur). Face à cette situation, certains producteurs hésitent même à poursuivre le développement de leurs surfaces de production.
  
  Cette situation est d’autant plus regrettable que ce secteur est un des fleurons de l’horticulture wallonne. Plus de quatre millions de sapins de Noël sont produits chaque année par les exploitations wallonnes, dont 80 % sont destinés à l’exportation. Ce secteur florissant a permis la création de nombreux emplois au cours des dix dernières années.
  
  En novembre dernier, Monsieur le Ministre me répondait au sujet des dégâts occasionnés par les sangliers qu'il adresserait au Gouvernement wallon, pour le 1er mars 2008, un rapport sur l'évolution des populations de sangliers durant l'année cynégétique 2007-2008. Ce rapport est-il terminé et complet ? Quelles sont les premières conclusions qui peuvent en être tirées ?
  
  Agriculteurs, pépiniéristes et chasseurs s’accordent sur la nécessité de réduire la population de cervidés – cerfs et chevreuils – qui se développent extensivement ces dernières années. Sur quinze ans, la population de cervidés aurait presque doublé. Monsieur le Ministre peut-il confirmer l’augmentation significative de leur population ? Qu’en est-il du respect des plans de tir ?
  
  Les exploitants ainsi que les chasseurs estiment qu’il est impératif de revoir à la hausse le quota de tirs pour la saison 2008-2009. D’ici là, qu’en est-il exactement des arrêtés ponctuels de destruction que Monsieur le Ministre pourrait prendre via son administration ?
  
  Monsieur le Ministre avait également demandé l'avis du Conseil supérieur wallon de la chasse sur deux avant-projets d'arrêté visant à interdire aux Conseils cynégétiques la possibilité d'introduire dans leur règlement d'ordre intérieur des dispositions contractuelles qui restreindraient, d’une part, les périodes d'ouverture de la chasse et, d’autre part, les possibilités de régulation, pour les espèces gibiers susceptibles de provoquer des dégâts à la sylviculture ou à l'agriculture. Le Conseil supérieur wallon de la chasse lui a-t-il rendu cet avis ? Dans l’affirmative, quelle est sa position ?
  
  De façon générale, quelles mesures sont envisagées – ou pourraient être envisagées – afin de réduire ces nuisances et s’assurer que les exploitants agricoles et les sylviculteurs ne soient plus victimes de pertes économiques aussi conséquentes ?

• Réponse du 27/03/2008

  • de LUTGEN Benoît
  
  En ce qui concerne ce dossier, j'invite l'honorable Membre à consulter le compte-rendu analytique de la séance plénière du mercredi 19 mars.