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Mobilité des travailleurs du Brabant wallon, notamment de la région de Tubize, et des autres régions proches de la frontière linguistique.

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2008
  • N° : 328 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 12/03/2008
    • de LANGENDRIES Benoît
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    Le Forem de Nivelles vient de publier l’état des lieux socio-économiques du Brabant wallon. On parle beaucoup de l’activation des travailleurs wallons vers la Flandre. Ma commune Tubize a un taux de chômage comparable à celui d'une ville du Hainaut. Tubize est reconnue zone franche dans le Plan Marshall, son taux de chômage est élevé et il existe des emplois pour les francophones en Flandre. Dans des communes de l’ouest du Brabant wallon proches de la frontière linguistique comme Rebecq et Tubize, 15 % des gens travaillent en Flandre. Le FOREm souhaite accentuer ce mouvement via son plan de mobilité interrégionale. Ce plan qui a débuté au deuxième semestre 2007 est surtout dirigé vers Hal-Vilvorde et Leuven. Les portes de la Flandre s’ouvrent à nos travailleurs car elle ne trouve pas suffisamment de travailleurs chez elle. Il faut donc profiter de l’aubaine.

    Les Wallons qui travaillent de l’autre côté de la frontière linguistique sont souvent confrontés au problème de la langue et de la mobilité.

    Fin octobre dernier, le Gouvernement wallon vous demandait, Monsieur le Ministre, de lui présenter des propositions afin d’améliorer la mobilité des travailleurs habitant le long de la frontière linguistique et ce en développant une meilleure collaboration du Tec avec les autres sociétés de transport public que sont De Lijn, la STIB et la SNCB.

    Monsieur le Ministre, a-t-il procédé à une analyse de l’adéquation entre l’offre de transport et la demande dans cette région du Brabant wallon et dans les villes et communes proches de la frontière linguistique?

    Des négociations sont-elles actuellement en cours avec les sociétés de transport concernées ?

    Merci de nous faire part de l’état d’avancement du dossier.
  • Réponse du 30/04/2008
    • de ANTOINE André

    Le 13 décembre 2007, j'ai présenté au Gouvernement l'état de la mobilité des travailleurs et de l'offre de transport des TEC entre la Wallonie et la Flandre, ainsi que des dispositions prises en matière d'analyse fine de l'offre et de tarifs.

    L'offre interrégionale actuelle concerne 33 lignes exploitées par quatre des cinq TEC, à savoir le TEC Brabant wallon (quinze lignes), le TEC Liège - Verviers (sept lignes), le TEC Charleroi (une ligne) et le TEC Hainaut (dix lignes). Toutes clientèles confondues, ces lignes transportent annuellement 11,425 millions de voyageurs.

    La liste des lignes interrégionales exploitées par le TEC Brabant wallon est jointe en annexe.

    Il convient également de tenir compte dans cette problématique, de l'offre de transport réciproque de De Lijn dont 29 lignes desservent la Région wallonne.

    A la demande du Gouvernement, j'ai chargé les TEC de réaliser un analyse de l'adéquation entre l'offre et la demande de transport en association avec les Chambres de commerces et les intercommunales de développement économique concernées et de formuler des propositions visant à améliorer la mobilité des travailleurs wallons.

    Je présenterai les résultats de ces analyses au Gouvernement dans les prochaines semaines.

    Au niveau tarifaire, compte tenu des difficultés pour modifier la réglementation actuelle, et dans l'attente de la mise en place de la plate-forme tarifaire commune prévue en 2010, la solution vers laquelle on s'oriente consistera vraisemblablement à accorder aux demandeurs d'emplois dans le cadre de leur recherche d'emploi en Flandre, une pochette comportant deux libres parcours d'un jour, le premier pour le réseau TEC et le second pour le réseau De Lijn. Cette pochette devrait être distribuée par le Forem.