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Ravel ou pas Ravel ?

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2008
  • N° : 233 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 02/04/2008
    • de STOFFELS Edmund
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances et de l'Equipement

    A croire les différents communiqués de presse, chacun des Ministres du Gouvernement wallon est compétent pour le RAVeL.

    Ainsi, nous pouvons lire que le réseau est mis en œuvre par vos soins. En même temps, nous lisons que le Ministre Lutgen marque son accord pour un tronçon RAVeL à Spa. A d’autres endroits, c’est le Ministre Antoine qui annonce les bienfaits.

    L’un finance par ses budgets MET (voiries lentes), l’autre par son budget tourisme et le troisième par son budget mobilité.

    Je ne suis pas contre une politique qui utilise tous les moyens pour faire du RAVeL et que l’on maximalise l’effort.

    Mais il faut admettre alors qu’en tant que Parlementaires, nous avons difficile de voir clair si tout le monde peut faire la même chose avec des budgets différents. C’est un peu comme si le budget - une fois voté - était un chèque en blanc.

    Il faudrait à mon avis mieux coordonner la politique en matière RAVeL de façon à permettre plus de clarté et plus de cohérence entre les différentes politiques menées. Lorsqu’un budget est voté, il sert à des fins précises. Ou alors, le Gouvernement wallon doit annoncer au Parlement wallon que le RAVeL est financé au départ de plusieurs sources différentes.

    Qu'en dit Monsieur le Ministre ?
  • Réponse du 20/06/2008
    • de DAERDEN Michel

    En réponse à sa question j’informe l’honorable Membre, qu’un des axes de la politique que je mène au sein du Gouvernement wallon, est le développement du réseau autonome des voies lentes. Je compte à ce propos réaliser un véritable réseau, cohérent et continu, à l’horizon 2009. C'est pour atteindre cet objectif d'amplification du RAVeL que le Gouvernement wallon a décidé, à mon initiative, et depuis 2005 d'augmenter, de façon significative, le budget qui y est consacré et de dégager, sur les exercices budgétaires 2007-2008 une enveloppe de l’ordre de 40 millions d’euros pour concrétiser de nombreux projets.

    Ce développement concerne 32 projets sur les voies de chemin de fer désaffectées et sur les halages le long des voies d’eau, sans parler des itinéraires de liaison. Ces projets engendrent la réalisation d’une quarantaine de chantiers répartis sur toute la Wallonie en 2008 et 2009. Vingt chantiers seront débutés cette année. Tous ces projets et ces chantiers sont gérés par mon administration, ceci montre bien, je pense, que je suis le développeur de ce réseau.

    Les anciennes voies de chemin de fer désaffectées, qui ont un intérêt pour le développement du maillage RAVeL sont remises en gestion par Infrabel à mon administration par le biais d’un bail emphytéotique. C’est donc également mon administration qui est l’interlocutrice privilégiée et prioritaire d’Infrabel.

    Il est vrai, qu’il est arrivé à mon collègue, le Ministre Benoît Lutgen, à travers le commissariat général au tourisme, de financer la réalisation d’un tronçon de RAVeL, mais c’est sporadique. Ce sont des tronçons qui permettent de renforcer l’effet réseau, qui ne font pas double emploi avec ma programmation. Et il est important de préciser que la gestion de ces projets et de ces chantiers se fait également par mon administration.

    En ce qui concerne mon collègue, le Ministre André Antoine, celui-ci finance, en tant que Ministre du développement territorial les études urbanistiques, de faisabilité, et d’incidences écologiques nécessaires à la préparation des projets.

    Le RAVeL est co-géré par les deux administrations de l’équipement et de l’urbanisme et donc par mon collègue le Ministre André Antoine et par moi-même, dans le sens ou l’urbanisme fait procéder aux études préalables urbanistiques et écologiques et où mon administration réalise tout le réseau.