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Coûts du service d'hiver.

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2008
  • N° : 261 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 23/04/2008
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances et de l'Equipement

    Le 4 mars dernier, en Commission, j'avais interrogé Monsieur le Ministre sur les coûts du service hiver.

    Aujourd’hui, l’hiver a cédé sa place au printemps. Si nous n’avons pas connu un hiver très rude, les mois de mars et d’avril nous ont servi quelques jours d’enneigement.

    Maintenant que l’hiver est terminé, Monsieur le Ministre peut-il dresser le bilan 2007-2008 ? Combien le nouveau plan a-t-il coûté ?

    En fonction du coût, Monsieur le Ministre a-t-il pu consacrer, comme il l'a annoncé, une partie du budget à l’entretien ou à la sécurité des routes ? Des problèmes particuliers ont-ils été rencontrés ?

    Entre la mi-octobre 2006 et la mi-avril 2007, un nouveau plan d’organisation hivernal a été mis en place. Monsieur le Ministre en avait vanté les axes forts en Commission.

    L’organisation a-t-elle donc encore évolué pour l’hiver 2007-2008 ? Si oui, sur quels aspects particuliers ?
  • Réponse du 04/11/2008
    • de DAERDEN Michel
    En réponse à sa question, j’informe l’honorable Membre que le service d'hiver 2007-2008 a coûté 19 millions d'euros TVAC.

    Le coût du service d'hiver est ventilé comme suit : 43 % pour payer les prestations des entreprises privées, 16% pour l'achat des fondants et 41% pour les prestations assurées par les agents du MET.

    L’organisation du service d'hiver s’appuie sur chacun des districts autoroutiers et routiers en mobilisant le chef de district, des coordinateurs, et des inspecteurs de réseau. En outre, le centre PEREX assure une veille 24h/24 dans le cas de modifications soudaines des conditions climatiques.

    Le chef de district prend ses informations sur le système météoroutes et décide des actions à mener soit en soirée soit le lendemain matin. Il peut alors programmer des inspections du réseau et ce n'est qu'en conclusion de celles-ci qu'il prend la décision de lancer des interventions préventives ou curatives.

    L'inspecteur de réseau est l'observateur privilégié chargé de fournir au chef de district toutes les données pour lui permettre de prendre sa décision en toute connaissance de cause. La même structure de décision est d'application en cas d'alerte.

    Avec le recul, on peut estimer que cette nouvelle structure de décision ainsi que l’amélioration de l’outil d’aide à la décision « Météoroutes », sont des facteurs qui ont permis de contribuer à la réalisation d’économies lors du dernier service d'hiver.

    Mais ne nous voilons pas la face, la rigueur de l’hiver est bien entendu le facteur déterminant.

    Pour ce qui est des marchés conclus avec des entreprises privées, le réseau de chaque district routier est subdivisé en différents lots dont la longueur correspond aux longueurs maximales de routes qui peuvent être traitées préventivement avec une épandeuse dans un temps donné.

    Un nouveau découpage de différents circuits a été mis en œuvre dans le cadre de cet hiver 2007/2008. Cette nouvelle mouture n’a pas engendré de difficultés particulières.