à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial
Le coût de l’énergie continue à occuper une part croissante dans le budget des ménages et s’inscrit avec plus d’acuité encore dans les ménages à revenus modestes.
La Région wallonne propose différentes aides pour les particuliers en termes d’isolation et d’aménagements destinés à réduire les déperditions énergétiques et, partant, les coûts induits par ces pertes,
Parmi les mesures liées à l’isolation, au chauffage, aux audits énergétiques et aux panneaux solaires et photovoltaïques, Monsieur le Ministre peut-il me préciser combien de demandes ont été introduites ? Quels sont les budgets encore disponibles? Dispose-t-il de données relatives aux revenus moyens des bénéficiaires de la prime ?
Réponse du 27/05/2008
de ANTOINE André
Comme l'honorable Membre le sait, la Région wallonne se préoccupe à la fois d'aider nos concitoyens à réduire leur consommation d'énergie, tout en améliorant le confort de leur logement, mais aussi à aider tout particulièrement les plus démunis à faire face à la facture de chauffage ou d'électricité,
Je le renvoie à ce sujet aux réponses que je lui ai déjà fournies concernant :
- les primes MEBAR; - les prêts à taux d'intérêt réduit octroyés par la Société wallonne du crédit social et le Fonds wallon du Logement pour les familles nombreuses; - la prime réha+,
En ce qui concerne le bilan de ces mesures :
- pour la prime réha+, la prime Solwatt, de même que les prêts, il est prématuré de dresser un bilan; - en ce qui concerne les primes Mebar, j'ai transmis à l'honorable Membre le détail du bilan et des budgets dans une autre réponse; - en ce qui concerne les primes énergie en général, comme vous le savez, le système se veut simple et n'est pas lié à des conditions de revenus.
L'évolution est la suivante (statistiques des primes énergie pour les particuliers gérées par l'administration) :
En ce qui concerne les primes Soltherm, elles ne sont pas non plus liées au niveau de revenus:
On est passé en la matière de 265 installations subventionnées par an en 2001 à 2.813 en 2007, pour une surface totale installée de plus de 65,000 m2 à fin 2007.
En ce qui concerne les budgets, ils ont bien évidemment suivi la progression de la demande émanant des citoyens. Des budgets suffisants sont prévus pour faire face à la demande cette année encore.