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Création d'espaces urbains réservés aux voitures non polluantes.

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2008
  • N° : 494 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 05/06/2008
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    Depuis le début de l’année, existent en Allemagne des espaces urbains interdits aux voitures dont les émissions dépassent un certain niveau. Dans ces espaces, seuls peuvent entrer les véhicules ayant une plaquette certifiant que le niveau des émissions ne dépasse pas le seuil défini.

    En fonction des émissions, plusieurs couleurs de plaquettes existent, chacune correspondant à un niveau d’émissions. L’intérieur des villes est également subdivisé en zones marquées par des affiches de même couleur que les plaquettes des voitures. Si une voiture s’approche maintenant de l’espace ainsi caractérisé, elle soit s’arrêter et le conducteur doit poursuivre en bus ou à pied.

    Cette expérience n’a pas encore été réalisée en Belgique. Mais n’est-ce pas un exemple à suivre d’abord à titre d’expérience pilote ? Inutile de réinventer la roue une nouvelle fois. L’initiative relevant du niveau communal, il faudra créer les conditions-cadres pour les encourager de s’y lancer.

    Qu’en pense Monsieur le Ministre ?
  • Réponse du 28/08/2008
    • de ANTOINE André

    L'initiative d'interdire ou de limiter l'accessibilité des centres urbains aux véhicules les plus polluants relève de l'autorité communale. Le lancement d'une réflexion régionale pour encadrer une telle démarche serait davantage du ressort de mon collègue en charge de l'Environnement. Dans le cadre de ma compétence en matière de Mobilité, c'est surtout au travers du développement d'un transport public de qualité que je m'inscris dans la lutte contre la pollution des transports, principalement dans les villes.

    Je rappellerai à ce titre que l'offre kilométrique et le parc de véhicules des TEC sont en augmentation régulière (respectivement + 4,1 % et + 6,2 % entre 2002 et 2006) et que les véhicules les plus anciens sont remplacés par des modèles conformes à des normes de pollution plus sévères. Ainsi, les années 2007 et 2008 auront vu la livraison de plus de 260 nouveaux véhicules, dont près de 90 % sont conformes à des normes de pollution plus sévères (EURO V et EEV) que les obligations légales. Ce renouvellement a eu pour effet de diminuer de 40 % le niveau moyen de pollution du parc en 10 ans.

    Enfin, des filtres à particules seront placés sur environ 250 autobus en 2008-2009.