/

Vol de la Croix byzantine à Tournai - Suites.

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2008
  • N° : 191 (2007-2008) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 18/06/2008
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Emploi, du Commerce extérieur et du Patrimoine

    Dérobée dans le cadre d'un vol particulièrement violent le 18 février dernier, la Croix byzantine de la Cathédrale de Tournai n'a toujours pas été retrouvée. La perte, pour le patrimoine wallon, est inestimable.

    L'enquête judiciaire se poursuit et diverses initiatives privées ont déjà pu être prises concernant ce vol, telles celle d'afficher un avis de recherche grand format durant les mois d'été sur la Grand-Place de Tournai.

    Cette croix attirait un grand nombre de touristes venus du monde entier à Tournai. Si ceux-ci se montrent particulièrement compréhensifs en raison du vol, certains sont cependant déçus de ne pouvoir admirer même une reproduction de cet objet inestimable. Il faut en effet savoir qu'une copie de la Croix byzantine est aujourd'hui estimée à 60.000 euros.

    Même s'il ne s'agissait que d'un leurre, l'idée d'exposer une copie de la Croix byzantine est-elle toujours d'actualité ?

    Monsieur le Ministre peut-il également me dire où en sont les différentes réunions qui ont pu avoir lieu avec les acteurs concernés concernant la sécurisation de la Cathédrale et de ses abords ? Quelles sont les initiatives et moyens qui seront mis en œuvre afin qu'un tel vol ne puisse jamais plus se reproduire ?
  • Réponse du 11/09/2008
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Les vols d'œuvres d'art sont de plus en plus fréquents chez nous mais aussi à l'étranger et à chaque fois c'est notre bien commun et un peu de notre histoire qui sont dérobés.

    La croix Byzantine dérobée dans le Musée du Trésor de la Cathédrale est propriété du Chapitre et relève du patrimoine mobilier, compétence aujourd'hui dévolue à la Communauté française.

    En outre, même si l'entrée principale de ce Musée s'effectue par le chœur gothique de la Cathédrale, édifice consacré au culte, celui-ci est installé dans des maisons annexes à la Cathédrale qui ne font pas l'objet d'un arrêté de classement de la Région wallonne.

    En ce qui concerne les mesures prises lors des travaux programmés, il est important de souligner que la phase qui débute concerne le remplacement des toitures de la nef romane.

    Ces travaux s'exécuteront donc principalement à l'extérieur de l'édifice. En conséquence, l'entreprise ne sera pas autorisée à circuler dans les parties non accessibles au public sans autorisation. Les clés des portes donnant accès aux parties hautes seront sous la seule garde de la Fabrique d'église à l'exception des pompiers.

    Quant à l'éventuel fac-similé et aux assurances qui doivent couvrir les objets du Trésor, ces décisions incombent au propriétaire, à savoir la Fabrique d'église et les dispositions légales en vigueur restent bien entendu d'application.

    En conclusion, une cohérence accrue et plus de transparence dans la gestion de ces matières en permettraient une gestion plus efficace.