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UWE - Le Plan Marshall.

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2008
  • N° : 548 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 01/07/2008
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    Il n’y aura pas de Plan Marshall sans terrains.

    L’UWE identifie quatre actions prioritaires à mettre en œuvre :

    - les espaces dédiés aux entreprises;
    - stimuler le capital à risque (accélérateur d’innovation et de croissance);
    - moderniser la Fonction publique;
    - améliorer l’enseignement.

    La Wallonie, subdivisée en vingt-trois plans de secteur, compte 16.844 km² dont 1.6 % (soit 27.000 km²) affectés à l’économie. Des 27.000 km², seul 35 % sont effectivement occupés par une entreprise (en ce compris commerces, bureaux, services …). Si on y ajoute +/- 14 % affectés aux voiries et aux équipements, la moitié des terrains est prise.

    Le Gouvernement wallon estime le besoin à 3.600 hectares nets (soit 5.000 hectares bruts) dont les +/- 1.000 hectares décidés en 2004. Reste un besoin théorique total de +/- 2.500 hectares à répartir parmi les différentes intercommunales qui viennent de rentrer des projets. C’est manifestement trop peu pour couvrir le besoin au-delà du besoin immédiat.

    Pourquoi ne pas appliquer le ratio flamand qui prévoit apparemment 6 hectares par 1.000 habitants ? Cela donnerait pour la Région wallonne un résultat de +/- 5.000 hectares nets à inscrire aux plans de secteur et à mettre en œuvre dans la suite.

    Cela me semble une nécessité vu la lenteur et la complexité actuelle (et toujours existante malgré les RESA 1 et 2) en ce qui concerne la mise en œuvre effective d’une ZAE. Nous avons intérêt à créer des réserves suffisantes pour une décennie au minimum - réserves à mettre progressivement sur le marché, pour autant que pour chaque hectare on ne doive plus initier toute la procédure ab initio.

    Je ne peux que marquer mon accord avec les propos de l’UWE lorsqu’elle demande :

    - d’abord de mobiliser toutes les réserves actuellement existantes dans les zones parfois très saturées et de préférer l’extension de ces zones à la création de nouvelles zones;
    - d’établir des priorités d’affectation et de mise en œuvre en fonction de l’importance stratégique des terrains;
    - de réserver les ZAE aux activités qui ne peuvent pas aller ailleurs (ex. commerces);
    - d’améliorer les services des ZAE;
    - de constituer une banque de données wallonne reprenant l’ensemble des terrains disponibles (réduisant ainsi la concurrence entre les intercommunales);
    - etc.

    Que Monsieur le Ministre soit généreux et plaide pour un projet qui ouvre une perspective pour un délai plus important, évitant, qu’à peine décidé, le plan ZAE ne doive être suivi d’un nouveau.