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Etude réalisée par l'OCDE et la FAO et publiée le 29 mai 2008 - Constatations pour l'agriculture en Région wallonne.

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2008
  • N° : 517 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 23/07/2008
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à LUTGEN Benoit, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Tourisme

    L'organisation de coopération et de développement économiques vient de publier un rapport ce 29 mai 2008. Ce rapport indique que les prix alimentaires vont rester très élevés au cours des dix ans à venir. Cette étude a été réalisée conjointement avec l'Organisation des Nations unies pour l'Agriculture (FAO).

    Pour la FAO : « par rapport à la moyenne observée entre 1998 et 2007, les projections de prix pour la période 2008-2017 indiquent une augmentation de 20% environ pour la viande bovine et porcine, de quelque 30% pour le sucre brut et le sucre blanc, de 40% à 60% pour le blé, le maïs et le lait écrémé en poudre ».

    D'autre part, pour le beurre, la hausse devrait être de 60 % et de plus de 80 % pour les huiles végétales.

    Peut-on estimer que les agriculteurs, qui ont un peu été « oubliés » par le passé, pourraient renouer avec les bénéfices? Quelle est l'analyse que fait Monsieur le Ministre chargé de l'Agriculture en Région wallonne des conclusions du rapport précité ? Peut-on en tirer des perspectives pour ce qui concerne notre agriculture wallonne dans le courant des prochaines années ?
  • Réponse provisoire du 13/08/2008
    • de LUTGEN Benoît

    A l'heure actuelle, l'ensemble des renseignements nécessaires pour répondre de manière précise et circonstanciée à la question de l’honorable Membre ne m'ont pas encore été complètement communiqués.

    Je ne manquerai pas de les transmettre à l’honorable Membre dès que j'en aurai pris possession.
  • Réponse du 30/09/2008
    • de LUTGEN Benoît

    Les prix des produits agricoles ont montré des évolutions impressionnantes ces deux dernières années, avec une grande volatilité et de grandes différences selon que l’on se trouve sur les marchés internationaux ou locaux.

    Même si les réglementations s’assouplissent, la PAC continue à réguler considérablement les évolutions des prix agricoles dans l’Union. Dès lors, ces observations ne s’appliquent pas intégralement à la situation de notre agriculture.

    Pour les agriculteurs, cela indique des perspectives meilleures sur le long terme, conséquence des effets couplés d’une population plus aisée dans les pays émergents et d’une hausse des besoins pour des usages non agricoles.

    Ce sont là des opportunités à saisir, tant pour les agriculteurs des pays développés que pour ceux des pays en développement.

    Il y a lieu toutefois de conserver des garde-fous pour maintenir les prix à des niveaux abordables pour les consommateurs les plus faibles, mais également pour éviter les fluctuations de prix néfastes pour les agriculteurs et les consommateurs.

    Je plaide donc pour le maintien des outils de marché actuels de la PAC ainsi que pour le renforcement des mécanismes de régulation au niveau international.

    En ce qui concerne les opportunités que cette situation ouvre aux agriculteurs wallons, je convie l’honorable Membre à consulter ma réponse à la question écrite n°473 de Monsieur le Député Dardenne traitant de la rentabilité de l’agriculture en Région wallonne et des perspectives de marché.