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Opération propreté.

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2008
  • N° : 406 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 09/09/2008
    • de STOFFELS Edmund
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances et de l'Equipement

    Dans la presse du 6 août 2008, je lis que la propreté sur les routes régionales et les autoroutes a coûté 20 millions d'euros en 2006.

    L’incivisme de certains coûte donc à la collectivité et l’empêche, par exemple, de réserver ces montants à l’entretien des routes oh combien nécessaire.

    Le nouveau règlement sanctionnant les infractions environnementales pourra - je l’espère - contribuer à ce que la propreté soit mieux respectée par tout le monde. Au cas contraire, les amendes alimenteront les budgets nécessaires à organiser de nouvelles opérations propreté.

    Ce qui m’irrite dans les textes lus dans la presse est d’apprendre que les batteries et les huiles usagées se retrouvent beaucoup plus près de la frontière allemande et luxembourgeoise, pays « dans lesquels le recyclage coûte très cher ».

    Monsieur le Ministre confirme-t-il ces informations ? Peut-il nous donner d’avantage de précisions sur celles-ci ?

    Dans l’hypothèse où les informations doivent être confirmées, tout porte à croire que de nombreux citoyens allemands ou luxembourgeois commentent des infractions environnementales chez nous. Vrai ou faux ?

    Si c’est vrai, ne doit-on pas y accorder une attention particulière et envisager avec les autorités allemandes et grand ducales les coopérations nécessaires dans le but de réduire autant que possible ces actes inciviques ?

    Est-il par exemple imaginable d’installer près des frontières des parcs à conteneurs spécialisés sur ce type de déchets et pour lesquels les autorités allemandes ou grand ducales participent au coût ?
  • Réponse du 07/10/2008
    • de DAERDEN Michel

    L’article de presse auquel l’honorable Membre fait allusion se fonde plutôt sur une relation anecdotique de constats ponctuels effectués par des gardes-routes.

    L’examen des procès-verbaux rédigés par la police domaniale de la DGO 1 du SPW ne nous apprend rien de particulier sur l’abandon de batteries. En effet, un fait isolé d’abandon d’une batterie ne donne que très rarement lieu à la rédaction d’un procès-verbal de police domaniale d’autant plus que l’auteur demeure inconnu.

    Lorsque l’on consulte les statistiques déchets, on peut constater qu’en 2007 ce sont les Directions territoriales des routes du Luxembourg et de Verviers qui ont enlevé la plus grande quantité de batteries soit respectivement 2.697 kilos et 400 kilos. En 2007, la Direction des Routes du Luxembourg a également ramassé la plus grande quantité d’huiles usagées soit 1.667 litres. Le District autoroutier de Battice procède à l’enlèvement d’environ deux batteries par an sur l’aire de stationnement de Lichtenbusch dont au moins une de camion ; il en va de même sur l’aire de stationnement de Lommersweiler. Ce District procède également à l’enlèvement d’environ une tonne de pneus de camion par an sur les deux aires de stationnement en question.

    Les chiffres ne sont pas des plus alarmants et en toutes hypothèses, rien ne nous permet d’incriminer avec certitude des citoyens allemands ou luxembourgeois. Dans ces conditions, il ne s’indique pas de prendre des mesures particulières dont le résultat ne saurait être que très aléatoire.